A plusieurs reprises, le Nouveau Musée a présenté des œuvres de Jacqueline Dauriac (Eté 84 en 1984, Collection Souvenir en 1986, Accrochage n°4 et Vivent les FRAC en 1988) mais c'est la première fois que l'artiste peut développer son travail sur l'ensemble du bâtiment ; une occasion de porter un regard global sur cette création originale, de l'analyser et de participer à la création de nouvelles pièces.

Ce n'est pas la première fois que le Nouveau Musée présente le travail de Jacques Vieille : à plusieurs reprises, il a été associé à des expositions collectives, mais il a également déjà fait l'objet d'une exposition personnelle fin 1982.

Cette nouvelle présentation est l'occasion d'approfondir l'analyse de ce travail et d'en mesurer l'évolution en portant un regard global sur sa création.

Il est de coutume, au Nouveau Musée comme ailleurs, que le public et notamment tous les relais, professeurs, instituteurs, etc., suivent sur le plan pédagogique le programme du Nouveau Musée. Le Nouveau Musée a donc souhaité tenter une démarche inverse. C'est-à-dire, consulter son public et notamment ses partenaires dans le milieu scolaire pour établir avec eux une exposition intitulée Pédagogie !.

Les collections des FRAC ont acquis en quelques années un potentiel considérable dans leur domaine celui de l'histoire récente de la création. Il ne semble pas exagéré de comparer l'ensemble des collections des FRAC et celle de Beaubourg ; certains artistes, certains courants se trouvant parfois même mieux représentés dans les FRAC qu'au Musée National.

Pendant deux mois, le Nouveau Musée présente une nouvelle fois sa « collection » dans l'ensemble du bâtiment. C'est toujours un moment important puisque l'espace actuel ne permet pas une présentation permanente de ces œuvres.

Le Nouveau Musée accroche pour la troisième fois sa collection.

Neuf jeunes artistes français présentent au Nouveau Musée quelques unes de leur œuvres dans le cadre d'une exposition collective. La plupart d'entre eux ont conçu spécialement une installation pour le Nouveau Musée au sein duquel ils disposent chacun d'un lieu.

Ancien sculpteur devenu photographe, Boyd Webb construit des tableaux vivants qui sont à la photographie ce que le calembour est au langage. Empreintes à la fois de candeur et de machiavélisme,, ses photographies dévoilent un univers où farce et mélodrame sont interchangeables et où seuls les plus forts survivent.

Barbara Kruger, qui a longtemps travaillé dans la publicité et l'édition fait partie, avec Jenny Holzer, Cindy Sherman et Richard Prince, d'une nouvelle génération d'artistes américains qui a grandi dans l'environnement des médias et dont l'art s'y réfère directement. Elle joue toujours sur l'association d'images fortement médiatisées et symboliques, et sur lesquelles elle ajoute un commentaire en surimpression interpellant le spectateur, qui apporte un contrepoint soit grave, soit ironique. Son travail interroge donc les images de la communication contemporaine.

Né en 1940, Giulio Paolini est avec Mario Merz et Jannis Kounellis un des très grands noms de la création italienne de ces 25 dernières années. Commencée au tout début des années 60, dans une problématique, alors abstraite, de tableau objet et de révélation de la surface, son œuvre évolue ensuite avec l'intégration de plus en plus forte de la figure, d'une image imprégnée de culture, et le paradoxe qu'elle pose en étant à la fois objet de la réalité et lieu de projection.

De la collection que constitue actuellement le Fonds Régional d'Art Contemporain, le Nouveau Musée présente essentiellement les artistes utilisant la photographie et des sculpteurs. Un choix d’œuvres réalisé en collaboration avec Anne Dary, directrice du FRAC.

Né en 1949, Bertrand Lavier est parmi les jeunes artistes français, un des plus remarquables et il fut l'un des rares invités à la Documenta 82 de Kassel. L'exposition est une rétrospective portant sur huit années de travail.

Carl Andre, lors d'un passage au Nouveau Musée, avait jugé l'espace intéressant. Il s'en suit une exposition d'œuvres conçues spécialement pour lui. Simplicité dans les formes des volumes uniquement rectangulaires, et unicité dans la couleur : le blanc.

Le Nouveau Musée présente une nouvelle exposition consacrée à l'artiste italien Salvo. Il s'agit là, pour Salvatore Mangione de son vrai nom, d'une rencontre majeure avec le public français. La troisième, si l'on tient compte de deux précédents accrochages en 71 et 73 ; en tous cas, la première de cette importante puisque le Nouveau Musée propose aujourd'hui une véritable rétrospective de l'artiste.

Travaillant d'abord sur des dessins en format de diapositives accompagnés d'une phrase de texte, Gérard Collin-Thiébaut a changé récemment de style y apportant une évolution. Le dessins est photographié, projeté, le texte l'accompagnant est devenu son.

Cette rétrospective de travaux des dix dernières années révèle une oeuvre remarquable tant par la diversité des moyens techniques et plastiques de ses investigations que par l'unité poétique du processus.