Fort de sa collection riche de plus de 1700 œuvres, l’Institut d’art contemporain poursuit ex situ ses activités de recherche et de sensibilisation.
Il s’agit pour l’IAC, d’expérimenter sur le territoire les multiples possibles de sa collection, en collaboration avec de nombreux partenaires, renforçant ainsi le réseau de l’art contemporain en Auvergne-Rhône-Alpes.
L’IAC s’inscrit, pour la première fois, dans un double partenariat avec Le Site Corbusier et le commissaire Jacques Beauffet pour un parcours d’œuvres dans l’église Saint-Pierre.
Ce projet affirme la volonté d’envisager les espaces patrimoniaux comme de véritables lieux de rencontres avec les œuvres tant historiques que plus récentes de la Collection IAC, Rhône-Alpes.
À souligner que l’architecture a été régulièrement au centre des projets à l’IAC avec notamment les expositions Artistes/Architectes en 1997 et Architecture radicale en 2001.
Ce projet est réalisé dans le cadre de la candidature de La Maison de la Culture du Site Le Corbusier à l’inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’Humanité.
Il s’agit pour l’IAC, d’expérimenter sur le territoire les multiples possibles de sa collection, en collaboration avec de nombreux partenaires, renforçant ainsi le réseau de l’art contemporain en Auvergne-Rhône-Alpes.
L’IAC s’inscrit, pour la première fois, dans un double partenariat avec Le Site Corbusier et le commissaire Jacques Beauffet pour un parcours d’œuvres dans l’église Saint-Pierre.
Ce projet affirme la volonté d’envisager les espaces patrimoniaux comme de véritables lieux de rencontres avec les œuvres tant historiques que plus récentes de la Collection IAC, Rhône-Alpes.
À souligner que l’architecture a été régulièrement au centre des projets à l’IAC avec notamment les expositions Artistes/Architectes en 1997 et Architecture radicale en 2001.
Ce projet est réalisé dans le cadre de la candidature de La Maison de la Culture du Site Le Corbusier à l’inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’Humanité.
« Sous le titre Traverses, sept artistes internationaux, de différentes générations, ont été sélectionnés, lesquels, sans se revendiquer ni procéder directement de Le Corbusier, recoupent par des chemins de « traverse », le parcours artistique du célèbre architecte, peintre et théoricien. Les œuvres sélectionnées l’ont été en fonction du rapport qu’elles peuvent entretenir avec des problématiques traversant l’œuvre picturale et architecturale de Le Corbusier ; des problématiques particulièrement sensibles s’agissant des solutions mises en œuvre par l’architecte pour la réalisation de l’église Saint-Pierre de Firminy-Vert.
Ainsi, à partir des années 30, cette question qui - avec les tableaux « à réaction poétique » ou l’apparition dans son vocabulaire architectural d’éléments d’inspiration biomorphique ou organique - va déboucher sur la création d’œuvres complexes associant la rationalité et la technicité du modernisme aux formes, en apparence aléatoires, dictées par la nature chez certains animaux, minéraux ou végétaux : l’idée du Musée à croissance ininterrompue, le pavillon Philips, la chapelle de Ronchamp … en seraient les meilleures illustrations. Tout comme l’église Saint-Pierre articulant au carré de sa base le volume irrégulier de sa superstructure, l’ensemble parcouru et unifié par un cheminement intérieur spiralé.
Un autre aspect de l’œuvre de Le Corbusier, sa référence constante au classicisme de l’architecture grecque et aux grands exemples de l’antiquité, rejoint un questionnement récurrent chez les artistes contemporains, nombreux à interroger, au tournant des XXe et XXIe siècles, le rapport modernité /tradition.»
Jacques Beauffet. Commissaire, conservateur & ancien directeur du Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole.
Ainsi, à partir des années 30, cette question qui - avec les tableaux « à réaction poétique » ou l’apparition dans son vocabulaire architectural d’éléments d’inspiration biomorphique ou organique - va déboucher sur la création d’œuvres complexes associant la rationalité et la technicité du modernisme aux formes, en apparence aléatoires, dictées par la nature chez certains animaux, minéraux ou végétaux : l’idée du Musée à croissance ininterrompue, le pavillon Philips, la chapelle de Ronchamp … en seraient les meilleures illustrations. Tout comme l’église Saint-Pierre articulant au carré de sa base le volume irrégulier de sa superstructure, l’ensemble parcouru et unifié par un cheminement intérieur spiralé.
Un autre aspect de l’œuvre de Le Corbusier, sa référence constante au classicisme de l’architecture grecque et aux grands exemples de l’antiquité, rejoint un questionnement récurrent chez les artistes contemporains, nombreux à interroger, au tournant des XXe et XXIe siècles, le rapport modernité /tradition.»
Jacques Beauffet. Commissaire, conservateur & ancien directeur du Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole.