Anish Kapoor

Né en 1954 à Bombay (Inde)
Vit et travaille à Londres (ROYAUME-UNI)

Anish Kapoor arrive à Londres en 1973 et réalise ses études au Chelsea College of Art and Design. Son travail retient l'attention, associé à la « Nouvelle Sculpture anglaise » aux côtés de celui de Tony Cragg ou de Bill Woodrow.
Jean Louis Maubant organise une importante exposition monographique en 1983 au Nouveau Musée de Villeurbanne, en coproduction avec la Walker Art Gallery de Liverpool, qui donne la première visibilité de l’artiste dans une institution en France.
Représentant de la Grande-Bretagne à la Biennale de Venise en 1990, récompensé par le Turner Prize en 1991 et participant à la documenta 9 en 1992, l'artiste expose à travers le monde (Kunsthalle de Bâle, Centro de Arte Reina Sofia de Madrid, Guggenheim de Bilbao,...). Il est aussi invité à concevoir des projets monumentaux comme Léviathan pour Monumenta dans la nef du Grand Palais à Paris en 2011 ou des œuvres de commande publique (Cloud Gate [Porte du nuage] au Millennium Park de Chicago ; Sky Mirror [Miroir du ciel] au Rockfeller Center de New York). En 2012, il a des expositions monographiques sur trois continents différents ; au Musée d’art contemporain de Sydney, au De Pont musée d’art contemporain à Tilburg et au Leeum, Samsung Museum of Art à Séoul.
En 2015, Anish Kapoor défraye la chronique avec sa pièce Dirty Corner installée dans les jardins du château de Versailles, et hélas vandalisée. La même année, il expose ses œuvres au Musée juif et centre de tolérance à Moscou. Dans le cadre de la 13e Biennale de Lyon, Anish Kapoor est invité par le Couvent Sainte-Marie de la Tourette à Éveux, pour une exposition exceptionnelle en dialogue avec l’architecture de Le Corbusier.
Anish Kapoor est invité au Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole du 11 novembre 2017 au 8 avril 2018 pour l’exposition My Red Homeland où il présente la gigantesque installation du même nom [ma terre natale rouge].

Après un séjour en Inde en 1979, Anish Kapoor choisit d’affirmer dans ses œuvres sa culture natale traditionnelle, tout en intégrant les propos des avant-gardes internationales. Il est ainsi remarqué pour ses Powder Pieces [pièces de poudre], sculptures recouvertes de pigment pur de couleur très vive. Il donne à sa première série le titre générique de 1000 Names [1000 noms] (1979-1980) et se réfère pour ses réalisations à un principe combinatoire de formes à la fois élémentaires et organiques.
Il s’attache ensuite au travail de la pierre au travers des Void Pieces [pièces de vide], des blocs creusés de cavités emplies de pigment sombre, qui créent l’illusion de l’infini.

Particulièrement intéressé par le rapport entre l’espace, l’œuvre et le visiteur, Anish Kapoor souhaite « dématérialiser » la sculpture. L’espace qui accueille l’œuvre intègre souvent le corps du visiteur, parfois jusqu’à l’absorber totalement. L'artiste réalise aujourd’hui de grands miroirs courbes et circulaires qui captent l’environnement dans leurs reflets déformants (C-Curve [C-courbe], 2007).
Anish Kapoor inscrit aussi sa démarche dans un respect de la conception spirituelle indienne du monde, fondée sur un équilibre entre des forces opposées : concave/convexe, présence/disparition, intérieur/extérieur, masculin/féminin, plein/vide. Cette dernière approche est d’ailleurs très présente dans ses œuvres : il envisage le vide comme volume, comme une présence physique universelle. Le visiteur « n’échappe pas à cet appel du sens du visible, mais ne trouve pas d’autre horizon que celui d’un recul qui cultive le silence, la distance et l’énigme1 ».

La collection

Anish Kapoor

Full

1983

Éditions

Anish Kapoor

Dépliant de cartes postales détachables

2015

Institut d'art contemporain
Éditions

Anish Kapoor

Feeling into Form : Le sentiment de la forme, la forme du sentiment

1983

Le Nouveau Musée
La collection

Anish Kapoor

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imprimé le 29 mars 2024 [08:18] depuis l'adresse IP : 18.213.4.140
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