Journées d'étude
Vendredi 22 novembre à l'IAC, Villeurbanne
De 15h à 18h30
Samedi 23 novembre aux Usines Fagor, Lyon
De 9h30 à 13h15
Réservation
→ ŒUVRES À L'ÉTUDE
Isabelle Andriessen, Olga Balema, Lynda Benglis, Hicham Berrada, Michel Blazy, Giovanni Boccaccio, Bianca Bondi, Bruno Botella, Charles Burns, Thomas Cailley et Sébastien Mounier, Nina Canell, John Carpenter, Giulia Cenci, Morgan Courtois, David Cronenberg, Julien Discrit, Melissa Dubbin & Aaron S. Davidson, Mimosa Echard, Khalil El Ghrib, Thomas Feuerstein, Alex Garland, Jonathan Glazer, Ane Graff, Daiga Grantina, Pakui Hardware, Roger Hiorns, Pierre Huyghe, Ann Veronica Janssens, Camille Juthier, Tetsumi Kudo, Mire Lee, Théo Massoulier, Hayao Miyazaki, Alan Moore, Pakui Hardware, Katsuhiro Otomo, Jean Painlevé, Shanta Rao, Pamela Rosenkranz, Karl Sims, Robert Smithson, Stuart Staples, Satoshi Tajiri, Fabrizio Terranova, John William Waterhouse, Trevor Yeung, Anicka Yi
La Station 16 prend pour objets d’étude des œuvres de la 15e Biennale de Lyon intitulée Là où les eaux se mêlent. Sur une proposition de Raphaël Brunel, curateur et Julien Discrit, artiste, cette station poursuit, à la suite de la Station 14 (« Matière et métabolismes »), l’exploration de la matière, à la fois vectrice et produit de contamination et de métamorphose. Cette matière est sondée comme possible paradigme pour prendre acte de la porosité et de l’enchevêtrement entre les êtres du cosmos et recomposer un monde cosmomorphe.
Quelle que soit la terminologie choisie pour la définir, la période que nous traversons est caractérisée par des mutations brutales, opérant tant à l’échelle des écosystèmes et du climat qu’à celles, cellulaire et moléculaire, du corps et de la matière. Aussi les échanges permanents induits par la coexistence des humains et des non humains seraient à envisager sous l’angle d’une perpétuelle contamination réciproque. Dans certains cas, celle-ci devient la source d’une confusion entre le naturel et l’artificiel. Tout type d’interface sensible mise en contact et en relation avec un organisme, une substance ou une technologie exogènes se voit ainsi évoluer ou se reconfigurer. Dans quelles mesures ces logiques d’affection ou d’infection produisentelles un ensemble d’effets, d’influences réciproques ou de réactions, à même de générer des situations nouvelles et dynamiques dans lesquelles la métamorphose primerait sur l’être, où le changement ne serait finalement que permanence ?
Sur une proposition de Raphaël Brunel, curateur et Julien Discrit, artiste