Thomas Bayrle

Fats Domino meets Michelin

2014

Sérigraphie sur papier Zerkall vélin, 270 gr., encadrée
Format de la sérigraphie : 84 x 61,5 cm
Format du cadre : 86 x 63,5 cm
Cadre bois brun foncé + hausse 1 cm + verre haute transparence + antiUV
Multiple réalisé en 10 exemplaires + 5 épreuves d’artiste, en juin 2014 à Francfort, et produit par les Amis de l’Institut d’art contemporain, Villeurbanne/Rhône-Alpes

Prix public : 1 200 euros
Prix Amis : 750 euros

À la croisée de l’art pop, sériel et optique, Thomas Bayrle développe un langage visuel singulier, qui détourne les codes de la publicité et les images produites par la société de consommation. Dans un esprit de répétition des motifs et de contamination visuelle, il a naturellement réalisé différents multiples qui se prêtent à la diffusion, notamment au moyen de la sérigraphie sur divers supports  (papiers peints, vêtements…).

Fats Domino meets Michelin est une sérigraphie sur papier exemplaire de la démarche de Thomas Bayrle, à la fois dans le choix de son motif et dans sa composition graphique.
Ainsi, le dessin du célèbre « bonhomme Michelin » ou « Bibendum » est-il repris par l’artiste, et démultiplié dans l’image, afin d’élaborer le portrait du non moins célèbre chanteur de Rhythm and Blues, Fats Domino.
Créée en 1898 (par le dessinateur O’Galop) et abondamment diffusée dès la fin des années 1920, l’image de marque de la manufacture française des pneumatiques Michelin est devenue un emblème très populaire.

Quant à Fats Domino (ou « The Fat Man »), il est né Antoine Domino en 1928 à La Nouvelle Orléans, et s’est révélé dans les années 1950 comme une star du rock’n’roll qui a influencé ou joué avec les plus grands (Chuck Berry, Elvis Presley, Little Richard, Ray Charles…).
Avec une apparence physique similaire (celle d’un personnage plantureux et toujours souriant), les deux figures choisies par Thomas Bayrle incarnent popularité, bonhommie et intégration. On retrouve aussi le motif du pneu, et la symbolique de la route, du déplacement, de la voiture, que l’artiste évoque dans nombre de ses productions.

Selon un principe de trame et une logique de fragmentation qui président le plus souvent à la création de ses œuvres, Thomas Bayrle entremêle ici deux icônes planétaires qui font l’objet d’un hommage humoristique et critique. L’image est construite par une double distorsion visuelle : le bonhomme Michelin est déformé à de nombreuses reprises pour adapter son tracé à la forme générale ; Fats Domino devient lisible, discernable, par l’assemblage formel, et par l’éloignement et la mobilité du regard. La déclinaison du détail dessine l’unité d’un tout, sans cesse à la merci d’une dislocation.

Comme le titre l’indique, Thomas Bayrle fait se rencontrer l’effigie publicitaire associée à une grande production industrielle, avec une figure musicale entrée dans l’histoire du rock, à l’aube des mythes pop. Au même titre que la Madonna Mercedes (1989), l’artiste crée sa propre vision issue de l’amalgame inattendu de deux symboles.

À la croisée de l’art pop, sériel et optique, Thomas Bayrle développe un langage visuel singulier, qui détourne les codes de la publicité et les images produites par la société de consommation. Dans un esprit de répétition des motifs et de contamination visuelle, il a naturellement réalisé différents multiples qui se prêtent à la diffusion, notamment au moyen de la sérigraphie sur divers supports  (papiers peints, vêtements…).

Fats Domino meets Michelin est une sérigraphie sur papier exemplaire de la démarche de Thomas Bayrle, à la fois dans le choix de son motif et dans sa composition graphique.
Ainsi, le dessin du célèbre « bonhomme Michelin » ou « Bibendum » est-il repris par l’artiste, et démultiplié dans l’image, afin d’élaborer le portrait du non moins célèbre chanteur de Rhythm and Blues, Fats Domino.
Créée en 1898 (par le dessinateur O’Galop) et abondamment diffusée dès la fin des années 1920, l’image de marque de la manufacture française des pneumatiques Michelin est devenue un emblème très populaire.

Quant à Fats Domino (ou « The Fat Man »), il est né Antoine Domino en 1928 à La Nouvelle Orléans, et s’est révélé dans les années 1950 comme une star du rock’n’roll qui a influencé ou joué avec les plus grands (Chuck Berry, Elvis Presley, Little Richard, Ray Charles…).
Avec une apparence physique similaire (celle d’un personnage plantureux et toujours souriant), les deux figures choisies par Thomas Bayrle incarnent popularité, bonhommie et intégration. On retrouve aussi le motif du pneu, et la symbolique de la route, du déplacement, de la voiture, que l’artiste évoque dans nombre de ses productions.

Selon un principe de trame et une logique de fragmentation qui président le plus souvent à la création de ses œuvres, Thomas Bayrle entremêle ici deux icônes planétaires qui font l’objet d’un hommage humoristique et critique. L’image est construite par une double distorsion visuelle : le bonhomme Michelin est déformé à de nombreuses reprises pour adapter son tracé à la forme générale ; Fats Domino devient lisible, discernable, par l’assemblage formel, et par l’éloignement et la mobilité du regard. La déclinaison du détail dessine l’unité d’un tout, sans cesse à la merci d’une dislocation.

Comme le titre l’indique, Thomas Bayrle fait se rencontrer l’effigie publicitaire associée à une grande production industrielle, avec une figure musicale entrée dans l’histoire du rock, à l’aube des mythes pop. Au même titre que la Madonna Mercedes (1989), l’artiste crée sa propre vision issue de l’amalgame inattendu de deux symboles.

→ Thomas Bayrle

© ADAGP, Paris 2015 © Blaise Adilon

Thomas Bayrle, Fats Domino meets Michelin, 2014 © ADAGP, Paris 2015 © Blaise Adilon

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