Christian Lhopital
Bouche bée
2013
Matière plastique, tissu, carton, rhodoïd
Dimensions du bidon 30 x 14 x 7 cm ; de la boîte 30 x 15 x 9 cm
Multiple réalisé en 10 exemplaires + 5 épreuves d'artiste, tous différents, en septembre 2013, et produit par les Amis de l'Institut d'art contemporain.
Prix public : 1000 euros
Prix Amis : 600 euros
2 exemplaires encore disponibles
Bouche bée s’inclut dans le travail de sculptures de Christian Lhopital, constituées de peluches, neuves, trempées dans de la peinture blanche, et dont il nettoie les yeux de plastique brillant pour en dégager le regard. Il a ainsi réalisé un certain nombre de sculptures à échelle d’objet, depuis 1999, dont six multiples : Squeeze me (1990, 7 ex.), Kiss me (1990, 7 ex.), Qui a peur ? (1999, 3 ex.), Cosa mentale (2001, 6 ex.), Lux, Luce, Lucia (2003, 8 ex.), Jouissant d’une belle renommée (2004, 5 ex.).
Pour Bouche bée, Christian Lhopital prélève les yeux sur des peluches neuves, en conservant un peu de tissu effrangé tout autour, pour les fixer sur un bidon de produit ménager, dont il a soigneusement éliminé les étiquettes (suppression de la marque, nudité du flacon au design froid et fonctionnel). Par le choix et la position des yeux, chaque sculpture est différente et isolée dans une boîte écrin à effet vitrine.
Comme toujours dans son travail, le titre des pièces est important. Plutôt que d’élucider le sens ou d’orienter vers une interprétation, il joue sur les correspondances et les décalages. Ici, la présence muette, mi-animale, mi-industrielle, énonce et transmet un effet de sidération. Le regard hypnotique de Bouche bée engage ainsi le spectateur à une observation silencieuse et médusée : il reste bouche bée.
Pour Bouche bée, Christian Lhopital prélève les yeux sur des peluches neuves, en conservant un peu de tissu effrangé tout autour, pour les fixer sur un bidon de produit ménager, dont il a soigneusement éliminé les étiquettes (suppression de la marque, nudité du flacon au design froid et fonctionnel). Par le choix et la position des yeux, chaque sculpture est différente et isolée dans une boîte écrin à effet vitrine.
Comme toujours dans son travail, le titre des pièces est important. Plutôt que d’élucider le sens ou d’orienter vers une interprétation, il joue sur les correspondances et les décalages. Ici, la présence muette, mi-animale, mi-industrielle, énonce et transmet un effet de sidération. Le regard hypnotique de Bouche bée engage ainsi le spectateur à une observation silencieuse et médusée : il reste bouche bée.