Prêt de l'œuvre de la Collection IAC, Villeurbanne/Rhône-Alpes :
Annette Messager, Les tortures volontaires, 1974
Annette Messager, Les tortures volontaires, 1974
Avec comme point de départ l’histoire de l’Atelier Populaire et les affiches de Mai 68, l’exposition examine la culturel visuelle de l’extrême gauche entre 68 et 77.
La mémoire collective des événements de mai 68 est largement liée aux affiches produites par l’Atelier Populaire, émanation de l’occupation de l’École des Beaux-Arts de Paris à partir du 14 mai par ses étudiants et ses enseignants, bientôt rejoints par de nombreux artistes. Ces affiches témoignent bien sûr de la mobilisation en France et à travers le monde de toute une génération dans cette révolte politique du tournant des années 1960-1970. Mais elles sont aussi porteuses d’une autre histoire, loin de celles des partis politiques désireux de participer au système parlementaire, mais proches de celles des organisations d’extrêmes gauches interdites dès juin 1968.
Elles démontrent que ce soulèvement a partie liée avec les images et avec l’art d’avant-garde de cette époque , non sans contradiction. Elles ne sont en même temps que la partie la plus connue d’un foisonnement de la création, qui répond à une volonté de renverser radicalement les systèmes en place et dont la plupart des résultats, lorsqu’ils sont montrés aujourd’hui, le sont en mettant de côté leur signification politique, au profit d’une esthétisation réductrice.
Cette exposition est alimentée par le fonds des Beaux-Arts de Paris, doté d’une abondante collection d’affiches données à leur ancienne école par les acteurs de mai 68.
La mémoire collective des événements de mai 68 est largement liée aux affiches produites par l’Atelier Populaire, émanation de l’occupation de l’École des Beaux-Arts de Paris à partir du 14 mai par ses étudiants et ses enseignants, bientôt rejoints par de nombreux artistes. Ces affiches témoignent bien sûr de la mobilisation en France et à travers le monde de toute une génération dans cette révolte politique du tournant des années 1960-1970. Mais elles sont aussi porteuses d’une autre histoire, loin de celles des partis politiques désireux de participer au système parlementaire, mais proches de celles des organisations d’extrêmes gauches interdites dès juin 1968.
Elles démontrent que ce soulèvement a partie liée avec les images et avec l’art d’avant-garde de cette époque , non sans contradiction. Elles ne sont en même temps que la partie la plus connue d’un foisonnement de la création, qui répond à une volonté de renverser radicalement les systèmes en place et dont la plupart des résultats, lorsqu’ils sont montrés aujourd’hui, le sont en mettant de côté leur signification politique, au profit d’une esthétisation réductrice.
Cette exposition est alimentée par le fonds des Beaux-Arts de Paris, doté d’une abondante collection d’affiches données à leur ancienne école par les acteurs de mai 68.
