Jacqueline Dauriac

Née en 1945 à Tarbes (France)
Vit et travaille à paris et Ivry-sur-Seine (France)

Jacqueline Dauriac se fait connaître vers le milieu des années 1970 et devient particulièrement active dans les années 1980. Elle bénéficie de deux expositions personnelles à l’ARC - Musée d’art moderne de la Ville de Paris, en 1975 et en 1984. Le travail de l'artiste s’inscrit dans l’héritage de l’art conceptuel français. Très proche de Daniel Buren, elle est influencée par sa notion d’ « in situ », démarche artistique et intellectuelle qui permet de démonter les mécanismes du marché de l’art.

Dès son exposition à l’ARC, Jacqueline Dauriac renonce à la production d’objets. « L’artiste doit pouvoir être libre », déclare-t-elle, « et échapper à la pression du marché ». Pour cette raison, son travail s’oriente vers l’utilisation d’éléments non objectivables, comme les fleurs, des animaux vivants, ou encore la lumière. Son objectif n’est plus de proposer des images ou des objets à consommer, mais des dispositifs mettant en avant la sensibilité et la sensualité du spectateur. Comme Marcel Duchamp, Jacqueline Dauriac considère que ce sont les regardeurs qui font les tableaux, et situe de plus en plus son intervention au niveau de la perception, jouant sur le trouble mais aussi le plaisir, pour faire du spectateur un élément actif de l’œuvre. Cette forme d’art, qualifiée par l’artiste d’« in senso » plutôt que d’« in situ », repose de plus en plus sur la seule modification de la lumière. Elle trouve à s’incarner en particulier au cours des années 1990 dans le cadre de commandes publiques pérennes, comme pour le Parking de la rue de Flandre (1999), Traverser le plan J. dans un halo rose (1999) ou encore son intervention lumineuse sur les docks du Havre (Les Dunes du Havre, 2000).

En 2007, elle propose dans son installation Vertigo pour le Domaine Pommery une exploration par la lumière de la sensation de vertige. En 2012, elle est invitée par Laurent le Bon à réaliser pour la Nuit Blanche de Paris l’œuvre Suivez mon panache rose, qui revendique la possibilité pour l’art de procurer plaisir et joie en « sublimant » les fumées de l'usine de retraitement de déchets d'Ivry-sur-Seine.

En 2018, Jacqueline Dauriac présente l’exposition ça va Pluto bien à la Galerie Fernand Léger d’Ivry-sur-Seine, où l’artiste poursuit son exploration perceptuelle et sensuelle de la couleur et de la lumière dans l’espace. En 2020, elle est invitée à La Halle des Bouchers à Vienne pour l’exposition Peinture associée.

The collection

Jacqueline Dauriac

Polaroids, Flowers and Light

1986

Editions

Jacqueline Dauriac

1983-1989

1989

Le Nouveau Musée
Editions

Été 84

1984

Le Nouveau Musée
The collection

Jacqueline Dauriac

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