François Boisrond

Né en 1959 à Paris (france)
Vit et travaille à Paris

François Boisrond entre à l’école des Arts-Décoratifs de Paris en 1978. Il y rencontre Hervé Di Rosa, un ami du peintre Robert Combas.
Soumis au style précoce et affirmé de Combas, les peintres de la « Figuration libre »1, auxquels François Boisrond est affilié au début des années 1980, revendiquent une peinture libre et figurative, aux couleurs vives et aux figures délimitées au trait noir, réalisée dans l’urgence de l’instant sur tous types de supports.

Les sources d’inspiration de François Boisrond sont alors les héros et mascottes des médias, les jeux vidéo, les BD belges, les affiches françaises mais aussi les artistes David Hockney, Peter Black, Fernand Léger, Savignac ou Matisse.
Tout juste sorti de l’école, il expose déjà dans des galeries privées à Paris (Galerie Au Fond de la Cour), en Suisse (Galerie Rivolta) puis en Belgique (Galerie Farideh), aux Pays-Bas (Ricky Swart Gallery) et aux États-Unis (Annina Nosei Gallery). Des institutions françaises lui consacrent des expositions personnelles dès 1985 (CAPC de Bordeaux, Galerie des Beaux-Arts de Nantes, Centre Pompidou, Musée des Sables d'Olonne…).
En 2022, le Musée Paul Valéry, Sète, présente François Boisrond. Une rétrospective qui illustre notamment les rapports privilégiés que l’artiste a toujours entretenus avec le cinéma et qui a donné lieu à l’édition d’un catalogue.

Rapidement, François Boisrond prend ses distances vis-à-vis de la « Figuration libre » ; il préfère renouveler ses sujets d’inspiration et complexifier ses procédés techniques qu’il juge « trop étriqués ». Il n’hésite pas à utiliser les nouvelles technologies ou des techniques historiques pour peindre au plus juste ses « petites vérités », qu’il situe à mi-chemin entre « l’anecdotique » et « le cliché ». Il utilise des photographies argentiques puis numériques pour composer ses images (Paris d’après polaroïd : L’autocar, 1987), se nourrit des vibrations de la lumière cathodique puis des pixels du numérique (« L’impressionniste » ou « Canal+ sans le décodeur », 1989).
Au début des années 90, ses sujets d’inspiration s’étendent aux scènes de la vie moderne (Le bar-tabac, 1989), à de grands classiques (Les fables de la Fontaine, 1991) et plus tard au monde de l’art (La nouvelle Biennale, 2001- 2003).
François Boisrond élargit sa palette grâce aux couleurs du logiciel Photoshop (Le pigment rouge, 2001), et compose même à partir d’images filmées (La boule blanche, 2008). 

François Boisrond développe également une œuvre graphique conséquente, qui fait l’objet d’une exposition au cabinet des dessins Jean Bonna des Beaux-Arts de Paris et d’une publication en 2016.
Il introduit dans son travail de nouveaux univers comme ses recherches sur le costume (série des Uniformes) et la composition de Tableaux vivants, renouant par là avec la tradition des maîtres anciens.

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François Boisrond

Sans titre

1983

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