NÉE EN 1974 À CÓRDOBA (ARGENTINE)
VIT ET TRAVAILLE À AMSTERDAM
Irene Kopelman analyse avec une rigueur scientifique les écosystèmes de sites éloignés ou de territoires difficilement accessibles, des glaciers à la planète Mars, en développant une méthode d’observation spécifique. Lors de résidences ou de partenariats, elle travaille côte à côte avec des équipes scientifiques qui étudient les sols et la biodiversité de milieux à travers le monde. La méthode scientifique et le temps long qu’elle suppose – observation minutieuse, définition du sujet, tentative de compréhension et d’interprétation – se transpose pour l’artiste dans sa pratique. Elle se confronte à des environnements inconnus, éloignés de ses habitudes visuelles, afin de se mettre dans une position d’étude.
Selon les mots d’Hélène Guénin, « chaque nouveau biotope constitue une aventure spécifique d’immersion à la fois sensible [...] ; visuelle [...] et intellectuelle de la nature [...]1 ».
Irene Kopelman cherche à rétablir notre lien avec l’environnement en donnant à voir un aperçu des différentes dimensions de la géographie de la terre et de notre écologie globale. L’exposition de son travail s’accompagne volontiers d’outils de recherche, pour constituer un corpus de connaissance global qui allie le savoir au sensible.
1 Hélène Guénin, directrice du MAMAC (Nice) à propos de l’exposition d’Irene Kopelman en 2018.