Les étudiants de l’Atelier de recherche et de Création« Les Exhibitionnistes » (ESAAA) avec et sans les œuvres de la collection de l’IAC, l’aventure « DOUX BAISERS » part du postulat suivant :
« Soit une école d’art, une collection publique et un centre d’art.
La première habite une architecture moderniste au bord d’un lac touristique, la deuxième est née avec un grand projet de décentralisation de l’art et de la culture (les Frac), le troisième est une utopie sortie d’une montagne en 1968 au coeur d’un des premiers complexes de sports d’hiver conçu par Marcel Breuer, l’architecte du Whitney Museum of American art de New York…
Déjà, une infinité de sens et de coïncidences relient ces trois points d’ancrage, mais voilà… La route est coupée !
C’est ici que commence l’aventure d’une exposition en moon-boots : dans le chapitre hivernal du projet, il s’agit de monter une exposition sans moyens de transport. Et parmi le flux des données, les œuvres d’art se déplacent plus lentement, car même les plus conceptuelles viennent à nous sous une forme matérielle. Qu’en serait-il si elles avaient le pouvoir de voyager seule ? Nous adresseraient-elles le souvenir de leur présence, ou préviendraient-elles de leur arrivée imminente par un mot doux ? Dans ce temps paradoxal, il semble que le paysage de béton et l’écrin des montagnes se soient confondus dans une même émotion romantique » Julie Portier
« Soit une école d’art, une collection publique et un centre d’art.
La première habite une architecture moderniste au bord d’un lac touristique, la deuxième est née avec un grand projet de décentralisation de l’art et de la culture (les Frac), le troisième est une utopie sortie d’une montagne en 1968 au coeur d’un des premiers complexes de sports d’hiver conçu par Marcel Breuer, l’architecte du Whitney Museum of American art de New York…
Déjà, une infinité de sens et de coïncidences relient ces trois points d’ancrage, mais voilà… La route est coupée !
C’est ici que commence l’aventure d’une exposition en moon-boots : dans le chapitre hivernal du projet, il s’agit de monter une exposition sans moyens de transport. Et parmi le flux des données, les œuvres d’art se déplacent plus lentement, car même les plus conceptuelles viennent à nous sous une forme matérielle. Qu’en serait-il si elles avaient le pouvoir de voyager seule ? Nous adresseraient-elles le souvenir de leur présence, ou préviendraient-elles de leur arrivée imminente par un mot doux ? Dans ce temps paradoxal, il semble que le paysage de béton et l’écrin des montagnes se soient confondus dans une même émotion romantique » Julie Portier
