Prêt de l'œuvre de Paul-Armand Gette, Les Alluvions du Rhône à Lyon, 1980.
Collection IAC, Villeurbanne/Rhône-Alpes
Collection IAC, Villeurbanne/Rhône-Alpes
Vernissage : samedi 9 avril à 18h00
Avec les œuvres de : Laurent Pernot, Sharon Lockart, Renaud Auguste Dormeuil, Société Véranda, Estefania Penafiel, Kapwani Kiwanga, Paul-Armand Gette, Cécile Beau, Michel Blazy, Daniel Gustav Cramer…
« Que reste-t-il à dire ? Rien que ceci : l'avènement advient. »
Heidegger ‘Question IV Temps et Etre’.
En juin 2016 le CAB fêtera ses dix ans. Dix ans… C’est infime mais c’est assez pour commencer à relire le fil de notre Histoire. Dix ans c’est plus de 50 expositions et autant de rencontres ou de découvertes. C’est donc l’espérance que notre H(h)istoire fait partie de votre H(h)istoire, et qu’il y a des oeuvres vues au fil de ces expositions qui se sont ancrées en votre mémoire, pour mieux résister à l’effacement.
Pour cette exposition, c’est donc le cheminement du temps et de la mémoire qui va nous réunir, en tentant notamment de convoquer des artistes qui sont déjà passés en nos murs, car il faut savoir revenir en arrière, relire ce qui forme nos racines.
La question qui forme le fil de l’exposition est assez simple : Doit-il rester quelque chose de nos dix ans ? Et, dans l’affirmative, quoi ?
C’est l’occasion de mesurer combien nombres d’œuvres tentent de lutter contre la disparition et l’enfouissement (Laurent Pernot, Sharon Lockart, Renaud Auguste Dormeuil). Comme si toute la culture était bâtie sur cette idée de résister à l’inéluctable. Pourtant même l’histoire de l’art contemporain souffre de perte de mémoire (Société Véranda)…
Une exposition anniversaire comme un mémento mori. Souvenons-nous que nous allons disparaitre et que rien ne résistera à l’usure du temps, ni la grande Histoire, ni les petites histoires (Estefania Penafiel, Kapwani Kiwanga). Peut-être devrions-nous nous contenter de la contemplation de la nature, qui semble plus apte à lutter contre l’érosion du temps (Paul Armand Gette, Cécile Beau, Michel Blazy) ?
Alors comment célébrer notre histoire sinon rappeler modestement qu’elle vient de votre intime, de vos expériences (Daniel Gustav Cramer).
Une exposition comme un instant de mélancolie heureuse ou de métaphysique joviale. La conviction que nous pourrions vivre sans art mais que nous vivons mieux, ensemble, grâce à l’art. Et que le temps de la visite une histoire se nouera…
Avec les œuvres de : Laurent Pernot, Sharon Lockart, Renaud Auguste Dormeuil, Société Véranda, Estefania Penafiel, Kapwani Kiwanga, Paul-Armand Gette, Cécile Beau, Michel Blazy, Daniel Gustav Cramer…
« Que reste-t-il à dire ? Rien que ceci : l'avènement advient. »
Heidegger ‘Question IV Temps et Etre’.
En juin 2016 le CAB fêtera ses dix ans. Dix ans… C’est infime mais c’est assez pour commencer à relire le fil de notre Histoire. Dix ans c’est plus de 50 expositions et autant de rencontres ou de découvertes. C’est donc l’espérance que notre H(h)istoire fait partie de votre H(h)istoire, et qu’il y a des oeuvres vues au fil de ces expositions qui se sont ancrées en votre mémoire, pour mieux résister à l’effacement.
Pour cette exposition, c’est donc le cheminement du temps et de la mémoire qui va nous réunir, en tentant notamment de convoquer des artistes qui sont déjà passés en nos murs, car il faut savoir revenir en arrière, relire ce qui forme nos racines.
La question qui forme le fil de l’exposition est assez simple : Doit-il rester quelque chose de nos dix ans ? Et, dans l’affirmative, quoi ?
C’est l’occasion de mesurer combien nombres d’œuvres tentent de lutter contre la disparition et l’enfouissement (Laurent Pernot, Sharon Lockart, Renaud Auguste Dormeuil). Comme si toute la culture était bâtie sur cette idée de résister à l’inéluctable. Pourtant même l’histoire de l’art contemporain souffre de perte de mémoire (Société Véranda)…
Une exposition anniversaire comme un mémento mori. Souvenons-nous que nous allons disparaitre et que rien ne résistera à l’usure du temps, ni la grande Histoire, ni les petites histoires (Estefania Penafiel, Kapwani Kiwanga). Peut-être devrions-nous nous contenter de la contemplation de la nature, qui semble plus apte à lutter contre l’érosion du temps (Paul Armand Gette, Cécile Beau, Michel Blazy) ?
Alors comment célébrer notre histoire sinon rappeler modestement qu’elle vient de votre intime, de vos expériences (Daniel Gustav Cramer).
Une exposition comme un instant de mélancolie heureuse ou de métaphysique joviale. La conviction que nous pourrions vivre sans art mais que nous vivons mieux, ensemble, grâce à l’art. Et que le temps de la visite une histoire se nouera…