De la création du Nouveau Musée en 1978, en passant par la fusion avec le FRAC Rhône-Alpes en 1998, à la naissance de l’lnstitut d’art contemporain, l’IAC s’est imposé comme l’une des structures pionnières pour l’art contemporain en France.
À l’occasion de ses 40 ans, plus qu’une célébration ou un bilan, l’IAC propose cet automne un instantané de ses activités – exposition, laboratoire, collection, jeune création, rencontres – dans la dynamique même de l’expérimentation et de la recherche. Dans un temps de mutations accélérées, l’IAC réaffirme, aujourd’hui plus que jamais, sa dimension originelle de laboratoire, aux côtés des artistes et des chercheurs en tous genres.
À l’occasion de ses 40 ans, plus qu’une célébration ou un bilan, l’IAC propose cet automne un instantané de ses activités – exposition, laboratoire, collection, jeune création, rencontres – dans la dynamique même de l’expérimentation et de la recherche. Dans un temps de mutations accélérées, l’IAC réaffirme, aujourd’hui plus que jamais, sa dimension originelle de laboratoire, aux côtés des artistes et des chercheurs en tous genres.
L’ensemble des projets de l’automne fait ainsi écho aux recherches menées par le Laboratoire espace cerveau. Les bouleversements que marque l’ère Anthropocène* poussent l’homme à devoir imaginer le monde autrement, à commencer par dépasser une vision anthropocentrée. Prendre acte de sa part relative dans la chaîne du vivant et recomposer un monde de coexistence avec tous les êtres du cosmos constituent l’étape initiale vers un monde cosmomorphe.
Sensibles à l’atmosphère qui les contient, les œuvres de Katinka Bock défient les limites entre intérieur et extérieur et génèrent par leur porosité des évolutions physiques incontrôlées.
Tout aussi attentif à cette dimension moléculaire de la matière, Théo Massoulier (Galeries Nomades2018) recherche, à travers ses sculptures composites, les possibles continuums entre l’inerte et le vivant, l’organique et le synthétique.
Selon le répertoire constitutif de sa pratique, les boules et les yeux modelés dans la terre de Jean-Luc Parant (Collection à l’étude, Parcours d’art contemporain à Villeurbanne) composent un corps cosmique, une cosmogonie elliptique dont la présence « débordante » dit l’irreprésentable de l’univers. Jouant de la même impossibilité de transcrire l’immensité sidérale, Observables d’Apeiron, lé de soie monumental de Célia Gondol (Collection à l’étude, Chaosmose) déroule une galaxie ondoyante aux variations chromatiques et graphiques illimitées.
Enfin, présentes dans le tissu urbain de Villeurbanne, des affiches-posters de Lawrence Weiner proposent l’énoncé :
« MOI + TOI & NOUS »
Cette syntaxe propre à l’artiste formule un monde d’individualités variables, plurielles et cependant toujours reliées.
Cosmomorphe ?
Dans un monde cosmomorphe, chaque être appartient à un réseau de relations multiples, où la dualité n’existe pas, où il n’y a pas de séparation avec la nature.
À l’origine, le terme « cosmomorphe » est introduit par Maurice Leenhardt, anthropologue, qui étudiait les sociétés mélanésiennes animistes, où les êtres ne sont pas distribués de la même façon qu’en Occident. Le philosophe Pierre Montebello le réactive en 2015 avec l’ouvrage Métaphysiques cosmomorphes (édité aux presses du réel), où il interroge la relation des êtres entre eux, leur rapport au cosmos et la nécessité d’une consistance.
Nathalie Ergino
*Période marquée par les conséquences globales de l’activité humaine sur la biosphère
Programmation de l'automne 2018
in situ
- Katinka Bock
Radio / Tomorrow's Sculpture
Exposition du 5 octobre 2018 au 20 janvier 2019
+ d'infos
- Collection à l'étude
Chaosmose
Exposition du 5 octobre 2018 au 20 janvier 2019
+ d'infos
- Laboratoire espace cerveau - station 14
Journée d'étude jeudi 19 janvier 2019
Matière et métabolismes
ex situ
- Collection à l'étude
Parcours d'art contemporain à Villeurbanne
Jean-Luc Parant invité d'honneur
Expositions du 27 septembre 2018 au 20 janvier 2019
En partenariat avec sept institutions villeurbannaises : L’INSA, L’URDLA, L’ENM, La MLIS, Le Rize, Le TNP, Le cinéma Le Zola
+ d'infos
- Galeries Nomades2018
5 expositions entre le 22 octobre 2018 et le 2 février 2019
En partenariat avec : L'Espace d’Art Contemporain EAC Les Roches, Le Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire), La MAC, Pérouges (Ain), L'Angle - Espace d'art contemporain du Pays Rochois, La Roche-sur-Foron (Haute-Savoie), La Galerie l'antichambre, Chambéry (Savoie), Le Centre d'art de Flaine (Haute-Savoie)
+ d'infos
- Laboratoire espace cerveau - station 13 - École nationale supérieure des beaux-arts, Paris
Journée d'étude vendredi 14 décembre 2018
Coexistences, ce que l'animalité nous apprend
Sensibles à l’atmosphère qui les contient, les œuvres de Katinka Bock défient les limites entre intérieur et extérieur et génèrent par leur porosité des évolutions physiques incontrôlées.
Tout aussi attentif à cette dimension moléculaire de la matière, Théo Massoulier (Galeries Nomades2018) recherche, à travers ses sculptures composites, les possibles continuums entre l’inerte et le vivant, l’organique et le synthétique.
Selon le répertoire constitutif de sa pratique, les boules et les yeux modelés dans la terre de Jean-Luc Parant (Collection à l’étude, Parcours d’art contemporain à Villeurbanne) composent un corps cosmique, une cosmogonie elliptique dont la présence « débordante » dit l’irreprésentable de l’univers. Jouant de la même impossibilité de transcrire l’immensité sidérale, Observables d’Apeiron, lé de soie monumental de Célia Gondol (Collection à l’étude, Chaosmose) déroule une galaxie ondoyante aux variations chromatiques et graphiques illimitées.
Enfin, présentes dans le tissu urbain de Villeurbanne, des affiches-posters de Lawrence Weiner proposent l’énoncé :
« MOI + TOI & NOUS »
Cette syntaxe propre à l’artiste formule un monde d’individualités variables, plurielles et cependant toujours reliées.
Cosmomorphe ?
Dans un monde cosmomorphe, chaque être appartient à un réseau de relations multiples, où la dualité n’existe pas, où il n’y a pas de séparation avec la nature.
À l’origine, le terme « cosmomorphe » est introduit par Maurice Leenhardt, anthropologue, qui étudiait les sociétés mélanésiennes animistes, où les êtres ne sont pas distribués de la même façon qu’en Occident. Le philosophe Pierre Montebello le réactive en 2015 avec l’ouvrage Métaphysiques cosmomorphes (édité aux presses du réel), où il interroge la relation des êtres entre eux, leur rapport au cosmos et la nécessité d’une consistance.
Nathalie Ergino
*Période marquée par les conséquences globales de l’activité humaine sur la biosphère
Programmation de l'automne 2018
in situ
- Katinka Bock
Radio / Tomorrow's Sculpture
Exposition du 5 octobre 2018 au 20 janvier 2019
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- Collection à l'étude
Chaosmose
Exposition du 5 octobre 2018 au 20 janvier 2019
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- Laboratoire espace cerveau - station 14
Journée d'étude jeudi 19 janvier 2019
Matière et métabolismes
ex situ
- Collection à l'étude
Parcours d'art contemporain à Villeurbanne
Jean-Luc Parant invité d'honneur
Expositions du 27 septembre 2018 au 20 janvier 2019
En partenariat avec sept institutions villeurbannaises : L’INSA, L’URDLA, L’ENM, La MLIS, Le Rize, Le TNP, Le cinéma Le Zola
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- Galeries Nomades2018
5 expositions entre le 22 octobre 2018 et le 2 février 2019
En partenariat avec : L'Espace d’Art Contemporain EAC Les Roches, Le Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire), La MAC, Pérouges (Ain), L'Angle - Espace d'art contemporain du Pays Rochois, La Roche-sur-Foron (Haute-Savoie), La Galerie l'antichambre, Chambéry (Savoie), Le Centre d'art de Flaine (Haute-Savoie)
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- Laboratoire espace cerveau - station 13 - École nationale supérieure des beaux-arts, Paris
Journée d'étude vendredi 14 décembre 2018
Coexistences, ce que l'animalité nous apprend