Il interroge par exemple les conjonctions de l’image et du son ou celles de l’image et du langage. Le rapport de l’artiste au cinéma se traduit notamment par son intérêt pour le processus d’enregistrement, voire par une recherche de spatialisation ou de réverbération de celui-ci, et par une mise en mouvement subtile de l’image, aussi fixe soit-elle. Ainsi, l’attention portée à la notion de parcours et à la conception de dispositifs est centrale dans le travail de Laurent Montaron.
L’artiste sonde dans ses œuvres l’expérience du temps et de la mémoire, à travers les images de la psyché, les phénomènes de projections ou de prédictions. L’évocation des facultés extrasensorielles de l’individu, des questions liées au destin ou à une possible « clairvoyance », confèrent aux recherches de Laurent Montaron la force d’un art de la suggestion. Sur le mode du nœud borroméen de Lacan, le travail de Laurent Montaron cristallise l’articulation du réel, du symbolique et de l’imaginaire.
L’Institut d’art contemporain débute l’année 2009 avec une importante exposition monographique.
Sont présentées à cette occasion des œuvres existantes et de nouvelles productions, comme le film BALBVTIO, co-produit avec le Frac Champagne-Ardenne qui propose de manière quasi-simultanée une exposition de l’artiste (AYYLU, 19 Février - 19 Avril 2009).
Déjà présent sur la scène internationale (Kunstverein, Freibourg - Museum für Gegenwartskunst, Siegen - LMAKProjects, Chelsea, New York - la Galerie, Noisy-le-Sec,…) et représenté par la galerie schleicher+lange (Paris), Laurent Montaron—né en 1972—se voit offrir, par cette concordance de projets, un moment de forte visibilité en France.
Laurent Montaron
du au
Laurent Montaron traite l’image (photographique, filmique) et ses codes de représentation, pour explorer la relation possible de l’image avec le récit et avec le temps.