Prêt de l'œuvre de la Collection IAC, Villeurbanne/Rhône-Alpes :
Francis Alÿs, Sometimes Making Something Leads to Nothing, décembre 1998
Francis Alÿs, Sometimes Making Something Leads to Nothing, décembre 1998
L'Invention du quotidien, du 04/07/2025 au 04/01/2026, Capc - Musée d'art contemporain de Bordeaux, Bordeaux, France
La nécessité de faire face aux crises écologiques, économiques et institutionnelles qui ont atteint une forme de paroxysme ces dernières années a produit chez de nombreux artistes un sentiment d’urgence à proposer des alternatives aux systèmes de vie et de travail souvent épuisants, extractifs et non durables auxquels nous sommes parfois tentés de nous résigner et qui mutilent nos imaginaires.
Les artistes présents dans l’exposition trouvent dans les marges et les interstices de notre quotidien de nouvelles façons d’être au monde. Ils s’intéressent ainsi à des objets et outils communs qu’ils détournent et se réapproprient, à des matériaux fragiles et instables, à des situations précaires, à des lieux en mutation, à des formes de travail sous-valorisées. Ils rendent palpables les mondes multiples, instables et enchevêtrés qu’en silence, les hommes continuent à fabriquer les uns avec les autres.
Collecter, recycler, réemployer, transformer, collaborer, réparer, emprunter, pirater, enquêter, sont autant de méthodologies de travail qui génèrent et nourrissent leurs œuvres. Alliant désir d’autonomie et lucidité, les artistes invités bricolent des « manières de faire » combinatoires pour se réapproprier les biens, les outils et les espaces qui s’imposent à eux. Au-delà de leur grande diversité formelle, la question de la transformation (des matériaux, des outils et des usages) est à ce titre centrale dans leurs pratiques.
Empruntant son titre au livre phare de cette figure inclassable qu’est Michel de Certeau, tout à la fois prêtre, philosophe et historien, l’exposition L’invention du quotidien est pensée, conçue et produite en lien avec son environnement le plus direct qu’est la ville de Bordeaux. Elle postule en effet l’institution Capc et le tissu urbain et culturel comme un terrain d’expérimentations, créant des objets de partage avec le public, collectant et réemployant les matériaux que le tissu urbain et culturel génère.
C’est à ces artistes chercheurs et chercheuses de joies singulières, inventives, secrètes et souveraines que l'exposition donne voix. Pour faire de cette exposition ce que l’essayiste américaine bell hooks nommait récemment « un espace d’encouragement ».
La nécessité de faire face aux crises écologiques, économiques et institutionnelles qui ont atteint une forme de paroxysme ces dernières années a produit chez de nombreux artistes un sentiment d’urgence à proposer des alternatives aux systèmes de vie et de travail souvent épuisants, extractifs et non durables auxquels nous sommes parfois tentés de nous résigner et qui mutilent nos imaginaires.
Les artistes présents dans l’exposition trouvent dans les marges et les interstices de notre quotidien de nouvelles façons d’être au monde. Ils s’intéressent ainsi à des objets et outils communs qu’ils détournent et se réapproprient, à des matériaux fragiles et instables, à des situations précaires, à des lieux en mutation, à des formes de travail sous-valorisées. Ils rendent palpables les mondes multiples, instables et enchevêtrés qu’en silence, les hommes continuent à fabriquer les uns avec les autres.
Collecter, recycler, réemployer, transformer, collaborer, réparer, emprunter, pirater, enquêter, sont autant de méthodologies de travail qui génèrent et nourrissent leurs œuvres. Alliant désir d’autonomie et lucidité, les artistes invités bricolent des « manières de faire » combinatoires pour se réapproprier les biens, les outils et les espaces qui s’imposent à eux. Au-delà de leur grande diversité formelle, la question de la transformation (des matériaux, des outils et des usages) est à ce titre centrale dans leurs pratiques.
Empruntant son titre au livre phare de cette figure inclassable qu’est Michel de Certeau, tout à la fois prêtre, philosophe et historien, l’exposition L’invention du quotidien est pensée, conçue et produite en lien avec son environnement le plus direct qu’est la ville de Bordeaux. Elle postule en effet l’institution Capc et le tissu urbain et culturel comme un terrain d’expérimentations, créant des objets de partage avec le public, collectant et réemployant les matériaux que le tissu urbain et culturel génère.
C’est à ces artistes chercheurs et chercheuses de joies singulières, inventives, secrètes et souveraines que l'exposition donne voix. Pour faire de cette exposition ce que l’essayiste américaine bell hooks nommait récemment « un espace d’encouragement ».
