Des collaborations exigeantes avec des établissements d’enseignement supérieur ont été initiées dès la première année du dispositif E-Studio, créé en 2009. Ainsi, la conception d’une Masterclass dédiée à l’accompagnement d’étudiants dans une pratique curatoriale a permis de valoriser et de renforcer le partenariat entre l’IAC et l’ENS de Lyon.
Chaque année universitaire depuis 2011, cette Masterclass « Initiation au commissariat d’exposition d’art contemporain » est pensée comme un module complet de formation mené conjointement par l'équipe de l'Institut d'art contemporain, Villeurbanne/Rhône-Alpes et l’École normale supérieure de Lyon.
L'exposition s'inscrit dans le cadre de la 5e édition de cette Masterclass (dorénavant intitulée Unité d'enseignement - UE - Projet ART 06 organisée cette année 2017 par Stéphanie Fragnon et David Gauthier) et sera présentée dans le nouvel espace d'exposition de l'ENS de Lyon, la Galerie Artemisia, inauguré à cette occasion.
Prolongeant leur relation avec l’Institut et la jeune création, les élèves de la Masterclass seront cette année les auteures/rédactrices du catalogue officiel de l’exposition Rendez-vous 17.
Chaque année universitaire depuis 2011, cette Masterclass « Initiation au commissariat d’exposition d’art contemporain » est pensée comme un module complet de formation mené conjointement par l'équipe de l'Institut d'art contemporain, Villeurbanne/Rhône-Alpes et l’École normale supérieure de Lyon.
L'exposition s'inscrit dans le cadre de la 5e édition de cette Masterclass (dorénavant intitulée Unité d'enseignement - UE - Projet ART 06 organisée cette année 2017 par Stéphanie Fragnon et David Gauthier) et sera présentée dans le nouvel espace d'exposition de l'ENS de Lyon, la Galerie Artemisia, inauguré à cette occasion.
Prolongeant leur relation avec l’Institut et la jeune création, les élèves de la Masterclass seront cette année les auteures/rédactrices du catalogue officiel de l’exposition Rendez-vous 17.
Devant un corps mort, face à la corruption, au beau milieu d’une scène de massacre, l’obscénité surgit et s’impose à nous. Pourtant, elle se rencontre aussi dans ce que l’œil ne saisit pas immédiatement et que le travail des artistes permet de dévoiler, En toute obscénité. Par le cadrage, la mise en scène, la série, le travail de la couleur ou du contraste les œuvres révèlent diverses nuances de cette notion a priori évidente.
L’obscène, qui ne saurait se réduire au dégoût ou à la pornographie, semble toujours appartenir au non-dit, au tacite, et se retrancher au plus profond de nous, en toute intimité. L’obscène émerge d’un regard : celui de l’artiste, du visiteur, de ce voyeur qu’il est malgré lui, mais prend finalement plaisir à être, en toute impunité. C’est ce regard qui est mis en scène dans l’exposition. Les œuvres dialoguent et dévoilent chacune l’obscénité cachée de l’autre. Tout au long de son parcours, le ressenti du visiteur évolue et s’actualise au fil des œuvres, chacune entraînant une rencontre qui constitue un moment singulier. Une tension émerge de la confrontation des œuvres, tension à laquelle chaque spectateur contribuera par sa propre subjectivité. Il pourra alors parcourir l’espace d’exposition, en toute sérénité.
L’obscène, qui ne saurait se réduire au dégoût ou à la pornographie, semble toujours appartenir au non-dit, au tacite, et se retrancher au plus profond de nous, en toute intimité. L’obscène émerge d’un regard : celui de l’artiste, du visiteur, de ce voyeur qu’il est malgré lui, mais prend finalement plaisir à être, en toute impunité. C’est ce regard qui est mis en scène dans l’exposition. Les œuvres dialoguent et dévoilent chacune l’obscénité cachée de l’autre. Tout au long de son parcours, le ressenti du visiteur évolue et s’actualise au fil des œuvres, chacune entraînant une rencontre qui constitue un moment singulier. Une tension émerge de la confrontation des œuvres, tension à laquelle chaque spectateur contribuera par sa propre subjectivité. Il pourra alors parcourir l’espace d’exposition, en toute sérénité.