Le meilleur des mondes (dont le titre est emprunté au roman d’anticipation dystopique*1 d’Aldous Huxley, 1931 – titre français s’inspirant lui-même d’une phrase tirée du Candide de Voltaire) réunit des artistes qui, par différents modes d’expression plastiques, s’attachent à restituer leur environnement tout en manifestant un regard acide sur la réalité de la société. Les œuvres des artistes réunis dans l’exposition expriment des « utopies*2 contrariées » en dépeignant de manière cynique la société contemporaine.
*1 Dystopique : une dystopie – ou contre-utopie – est un récit de fiction peignant une société imaginaire, organisée de telle façon qu’elle empêche ses membres d’atteindre le bonheur, et contre l’avènement de laquelle l’auteur entend mettre en garde le lecteur.
*2 La notion d’Utopie littéraire a été inventée par Thomas More en 1516 (Utopia), elle avait pour ambition de décrire une société idéale ou de critiquer la situation politique grâce à la fiction et au récit de voyage afin de permettre aux hommes de construire un monde meilleur.