Avec les oeuvres de la collection IAC de Mimosa Echard, Latifa Echakhch, Hans Haacke, Hiwa K, Stéphanie Nava, Pipilotti Rist, Utopia Station, Carey Young, Gillian Wearing, Wang Du et l'artiste invitée, Anne Le Troter
Conçue et produite par le Magasin, Centre national d’art contemporain (CNAC)
En partenariat avec l’IAC - Institut d’art contemporain, Villeurbanne/Rhône-Alpes
Conçue et produite par le Magasin, Centre national d’art contemporain (CNAC)
En partenariat avec l’IAC - Institut d’art contemporain, Villeurbanne/Rhône-Alpes
Le Magasin CNAC a le plaisir d’annoncer la programmation de l’exposition collective « Good Service, Good Performance », portant un regard sur la collection de l’IAC - Institut d’art contemporain, Villeurbanne/Rhône-Alpes. Le choix des oeuvres rassemblées, créées entre 1981 et aujourd’hui, s’inscrit dans le désir de les redécouvrir et de les faire résonner avec notre présent, aux côtés de nouvelles œuvres spécialement produites pour l’occasion.
Peut-on encore penser l’idée d’utopie, alors que nous évoluons dans un monde profondément transformé par l’hyper-connectivité, la crise démocratique et les nouvelles dynamiques de surveillance ? Que nous dit à ce sujet un projet iconique comme Utopia Station conçu en 2003, à l’ère post 11 septembre ? Comment regarder l’œuvre de l’artiste anglaise Gillian Wearing dansant dans un centre commercial en 1994, à l’aune de Tik-Tok ? En 2025, alors que la big tech et la montée des autoritarismes bouleversent nos interactions et redéfinissent notre rapport à l’information, ces oeuvres témoignent d’enjeux qui, déjà dans les années 1980 à 2010, interrogent la fabrication des récits, la marchandisation du langage, la mise en scène de soi et la possibilité d’espaces de dissidence. Individuellement ou collectivement, les œuvres révèlent comment nos corps, nos désirs et nos existences participent à ces dynamiques, s’adaptant ou résistant aux normes imposées, qu’elles soient sociales, médiatiques ou politiques.
Le film de l’artiste suisse Pipilotti Rist (Entlastungen - Pipilottis Fehler, 1988) ouvre l’exposition et lui donne son titre – «Good Service, Good Performance» [Bon service, bonne performance] – traduction du texte scandé à l’écran. Dans cette œuvre, l’artiste transforme les dysfonctionnements sonores et visuels en failles où le corps vacille, révélant l’instabilité des systèmes qui nous régissent. Ces perturbations deviennent une forme de libération et ouvrent une relation intime et poétique avec la machine, où le lâcher-prise défie la logique de conformité et d’accomplissement.
L’exposition explore ainsi la relation entre l’injonction à la performance dans notre société contemporaine et le refus des corps – notamment féminins – face à cette exigence de (re)productivité. Au gré des œuvres, « Good Service, Good Performance » propose une expérience faite de cris, de mensonges, de récitations absurdes, d’humour et de silences... On y rencontre des cataplasmes organiques et industriels, des organes sexuels devenus plantes et des sculptures qui doivent être mordues pour être entendues. Les corps respirent fort, dansent, et en arrivent aux mains dans des débats sur la culture et l’identité qui se résolvent en combats de lutte.
« Good Service, Good Performance » questionne ces tensions entre discipline et débordement, contrôle et abandon, vérité et mise en scène. Dans un monde façonné par les algorithmes, où la parole publique oscille entre surenchère et censure, les oeuvres exposées rappellent à quel point l’art éclaire notre présent et demeure essentiel pour en penser les transformations.
Au Magasin CNAC à Grenoble et à l’IAC Villeurbanne, une entrée dans un lieu, une entrée gratuite dans l’autre.
À l’occasion de cette exposition, l’IAC - Institut d’art contemporain, Villeurbanne/Rhône-Alpes annonce un partenariat annuel inédit avec le Magasin CNAC : pendant toute l’année 2025, chaque entrée dans l’une des institutions donnera lieu à une entrée gratuite dans l’autre.
De février à décembre 2025, ce partenariat est ainsi l’occasion d’offrir aux publics dix mois d’expositions sans interruption dans un périmètre régional de 100 km.
Peut-on encore penser l’idée d’utopie, alors que nous évoluons dans un monde profondément transformé par l’hyper-connectivité, la crise démocratique et les nouvelles dynamiques de surveillance ? Que nous dit à ce sujet un projet iconique comme Utopia Station conçu en 2003, à l’ère post 11 septembre ? Comment regarder l’œuvre de l’artiste anglaise Gillian Wearing dansant dans un centre commercial en 1994, à l’aune de Tik-Tok ? En 2025, alors que la big tech et la montée des autoritarismes bouleversent nos interactions et redéfinissent notre rapport à l’information, ces oeuvres témoignent d’enjeux qui, déjà dans les années 1980 à 2010, interrogent la fabrication des récits, la marchandisation du langage, la mise en scène de soi et la possibilité d’espaces de dissidence. Individuellement ou collectivement, les œuvres révèlent comment nos corps, nos désirs et nos existences participent à ces dynamiques, s’adaptant ou résistant aux normes imposées, qu’elles soient sociales, médiatiques ou politiques.
Le film de l’artiste suisse Pipilotti Rist (Entlastungen - Pipilottis Fehler, 1988) ouvre l’exposition et lui donne son titre – «Good Service, Good Performance» [Bon service, bonne performance] – traduction du texte scandé à l’écran. Dans cette œuvre, l’artiste transforme les dysfonctionnements sonores et visuels en failles où le corps vacille, révélant l’instabilité des systèmes qui nous régissent. Ces perturbations deviennent une forme de libération et ouvrent une relation intime et poétique avec la machine, où le lâcher-prise défie la logique de conformité et d’accomplissement.
L’exposition explore ainsi la relation entre l’injonction à la performance dans notre société contemporaine et le refus des corps – notamment féminins – face à cette exigence de (re)productivité. Au gré des œuvres, « Good Service, Good Performance » propose une expérience faite de cris, de mensonges, de récitations absurdes, d’humour et de silences... On y rencontre des cataplasmes organiques et industriels, des organes sexuels devenus plantes et des sculptures qui doivent être mordues pour être entendues. Les corps respirent fort, dansent, et en arrivent aux mains dans des débats sur la culture et l’identité qui se résolvent en combats de lutte.
« Good Service, Good Performance » questionne ces tensions entre discipline et débordement, contrôle et abandon, vérité et mise en scène. Dans un monde façonné par les algorithmes, où la parole publique oscille entre surenchère et censure, les oeuvres exposées rappellent à quel point l’art éclaire notre présent et demeure essentiel pour en penser les transformations.
PARTENARIAT BILLETTERIE INÉDIT
Du 7 février au 31 décembre 2025Au Magasin CNAC à Grenoble et à l’IAC Villeurbanne, une entrée dans un lieu, une entrée gratuite dans l’autre.
À l’occasion de cette exposition, l’IAC - Institut d’art contemporain, Villeurbanne/Rhône-Alpes annonce un partenariat annuel inédit avec le Magasin CNAC : pendant toute l’année 2025, chaque entrée dans l’une des institutions donnera lieu à une entrée gratuite dans l’autre.
De février à décembre 2025, ce partenariat est ainsi l’occasion d’offrir aux publics dix mois d’expositions sans interruption dans un périmètre régional de 100 km.