Prêt de l'œuvre de Jacques Monory, Meurtre n°1, 1968
Collection IAC, Villeurbanne/Rhône-Alpes
Collection IAC, Villeurbanne/Rhône-Alpes
L'univers de Jacques Monory évoque un monde d’images peintes en bleu, en rose ou en jaune. Jacques Monory est l’une des figures majeures de la Figuration Narrative, mouvement artistique apparu dans les années 1960 en France pour faire opposition à la peinture abstraite.
Profondément préoccupé par la violence de la réalité quotidienne, les tableaux de Jacques Monory suggèrent des atmosphères lourdes et menaçantes. Les thèmes sont développés à travers des séries et les images qu'il utilise sont directement issues de la société contemporaine.
A partir de photographies, qu'il prend lui-même ou sélectionne dans des revues ou des journaux, il peint de grandes toiles découpées en plusieurs parties comme des séquences cinématographiques.
Des emprunts photographiques et cinématographiques comme l’imitation d’accidents de cadrage ou de surexposition, le recours à la monochromie, la froideur de la touche et de la composition caractérisent un style singulier et engagé dans la représentation ; et baignent souvent dans un camaïeu de bleu renvoyant à la mélancolie ou virant parfois au cauchemar.
Sans être pour autant rétrospective, l’exposition proposée à l’Abbaye - Espace d’Art Contemporain sous la direction artistique de la Fondation pour l’art contemporain Claudine et Jean-Marc Salomon rassemble un choix d’une quinzaine d’œuvres.
L’œuvre « Spéciale n°17, La Montagne Le Parmelan, vue d'Alex » (2004) illustrant le passé tragique du Maquis des Glières est une introduction à une thématique sur le paysage et la citation dans l’œuvre de Jacques Monory, complétée par des peintures appartenant aux séries des Nuit, Noir et Énigmes.
Profondément préoccupé par la violence de la réalité quotidienne, les tableaux de Jacques Monory suggèrent des atmosphères lourdes et menaçantes. Les thèmes sont développés à travers des séries et les images qu'il utilise sont directement issues de la société contemporaine.
A partir de photographies, qu'il prend lui-même ou sélectionne dans des revues ou des journaux, il peint de grandes toiles découpées en plusieurs parties comme des séquences cinématographiques.
Des emprunts photographiques et cinématographiques comme l’imitation d’accidents de cadrage ou de surexposition, le recours à la monochromie, la froideur de la touche et de la composition caractérisent un style singulier et engagé dans la représentation ; et baignent souvent dans un camaïeu de bleu renvoyant à la mélancolie ou virant parfois au cauchemar.
Sans être pour autant rétrospective, l’exposition proposée à l’Abbaye - Espace d’Art Contemporain sous la direction artistique de la Fondation pour l’art contemporain Claudine et Jean-Marc Salomon rassemble un choix d’une quinzaine d’œuvres.
L’œuvre « Spéciale n°17, La Montagne Le Parmelan, vue d'Alex » (2004) illustrant le passé tragique du Maquis des Glières est une introduction à une thématique sur le paysage et la citation dans l’œuvre de Jacques Monory, complétée par des peintures appartenant aux séries des Nuit, Noir et Énigmes.
