Prêt des œuvres de la Collection IAC, Villeurbanne/Rhône-Alpes :
Ann Veronica Janssens, Magma B & Sunset R, Diptych for IAC’s Friends, 2018
Daniel Steegmann Mangrané, Eri Sali, 2019
Hana Miletic, Materials, 2019 - 2020
Ann Veronica Janssens, Magma B & Sunset R, Diptych for IAC’s Friends, 2018
Daniel Steegmann Mangrané, Eri Sali, 2019
Hana Miletic, Materials, 2019 - 2020
Contrepoint et MUMI, du 20/09/2025 au 20/12/2025, Centre d’art Madeleine Lambert, Vénissieux, France
En musique, le contrepoint est cette note supplémentaire qui vient s’ajouter à une autre pour la colorer, l’harmoniser, lui ajouter une touche qui viendra la compléter ou la contredire. Le contrepoint dialogue avec la note initiale et forme avec elle un duo, plus ou moins juste ou dissonant, un couple de sons.
L’exposition Contrepoint vient de la même façon prolonger la visite de l’exposition personnelle de Raphaël Emine. Contrepoint propose un espace gigogne : une exposition aux murs, regroupant cinq artistes de la collection du Centre d’art Madeleine Lambert, Vénissieux, et le MUMI, une oeuvre-maquette, qui accueille
à son tour des oeuvres de la collection, mais aussi des prêts d’artistes et des prêts provenant de la collection de l’IAC, Villeurbanne/Rhône-Alpes.
Contrepoint propose de porter un regard sur les musées, en l’abordant à travers les questions que peut se poser tout·e visiteur·euse : Comment présenter les oeuvres ? Comment agencer un espace pour les mettre en valeur ? Comme les conserver ? Qui travaille au musée et quels sont les différents métiers en jeu ? Comment une oeuvre devient-elle un objet de collection ? […].
Le Mumi
Le Gentil Garçon est le pseudonyme d’un artiste basé à Lyon et actif depuis la fin des années 1990. Invité lors du Voyage à Nantes en 2016, il crée un MUsée MIniature pour son exposition au Palais Dobrée. Vitrine, cabinet de curiosité, maquette, maison de poupées : le MUMI puise dans toutes ces formes et emprunte le vocabulaire moderniste de l’architecture des années 1930. Ces espaces intérieurs neutres et lumineux évoquent des modèles muséaux de premiers plans : le Musée d’art
moderne de la Ville de Paris, la Neue Nationalgalerie de Berlin ou le Museum of Modern Art de New-York. Lieu institutionnel parfois intimidant, le musée devient ici un terrain de jeu et d’émerveillement.
Conçu par l’artiste pour mener une vie de musée itinérant, le MUMI se déplace sur l’invitation d’institutions hôtes, et accueille lui-même ses propres saisons d’expositions. Pouvant recevoir différentes formes d’art, mais aussi des collections d’histoire naturelle ou anthropologique, il offre la possibilité d’être réinventé par d’autres que l’artiste.
En se présentant à nous comme la miniature d’un musée idéal, le MUMI s’offre d’emblée à l’envie d’expérimenter. Vide, on peut s’y projeter et imaginer des expositions rêvées. Ses espaces peuvent accueillir toutes sortes d’œuvres ou d’objets, autorisant aussi des accrochages et des mélanges audacieux, inenvisageables dans la réalité. Il se prête aussi admirablement aux jeux d’échelles et constitue un écrin de choix pour les œuvres de petits formats.
En musique, le contrepoint est cette note supplémentaire qui vient s’ajouter à une autre pour la colorer, l’harmoniser, lui ajouter une touche qui viendra la compléter ou la contredire. Le contrepoint dialogue avec la note initiale et forme avec elle un duo, plus ou moins juste ou dissonant, un couple de sons.
L’exposition Contrepoint vient de la même façon prolonger la visite de l’exposition personnelle de Raphaël Emine. Contrepoint propose un espace gigogne : une exposition aux murs, regroupant cinq artistes de la collection du Centre d’art Madeleine Lambert, Vénissieux, et le MUMI, une oeuvre-maquette, qui accueille
à son tour des oeuvres de la collection, mais aussi des prêts d’artistes et des prêts provenant de la collection de l’IAC, Villeurbanne/Rhône-Alpes.
Contrepoint propose de porter un regard sur les musées, en l’abordant à travers les questions que peut se poser tout·e visiteur·euse : Comment présenter les oeuvres ? Comment agencer un espace pour les mettre en valeur ? Comme les conserver ? Qui travaille au musée et quels sont les différents métiers en jeu ? Comment une oeuvre devient-elle un objet de collection ? […].
Le Mumi
Le Gentil Garçon est le pseudonyme d’un artiste basé à Lyon et actif depuis la fin des années 1990. Invité lors du Voyage à Nantes en 2016, il crée un MUsée MIniature pour son exposition au Palais Dobrée. Vitrine, cabinet de curiosité, maquette, maison de poupées : le MUMI puise dans toutes ces formes et emprunte le vocabulaire moderniste de l’architecture des années 1930. Ces espaces intérieurs neutres et lumineux évoquent des modèles muséaux de premiers plans : le Musée d’art
moderne de la Ville de Paris, la Neue Nationalgalerie de Berlin ou le Museum of Modern Art de New-York. Lieu institutionnel parfois intimidant, le musée devient ici un terrain de jeu et d’émerveillement.
Conçu par l’artiste pour mener une vie de musée itinérant, le MUMI se déplace sur l’invitation d’institutions hôtes, et accueille lui-même ses propres saisons d’expositions. Pouvant recevoir différentes formes d’art, mais aussi des collections d’histoire naturelle ou anthropologique, il offre la possibilité d’être réinventé par d’autres que l’artiste.
En se présentant à nous comme la miniature d’un musée idéal, le MUMI s’offre d’emblée à l’envie d’expérimenter. Vide, on peut s’y projeter et imaginer des expositions rêvées. Ses espaces peuvent accueillir toutes sortes d’œuvres ou d’objets, autorisant aussi des accrochages et des mélanges audacieux, inenvisageables dans la réalité. Il se prête aussi admirablement aux jeux d’échelles et constitue un écrin de choix pour les œuvres de petits formats.