Philippe Cazal

Dispositifs Urbains

DANS LE CADRE DE CHARIVARI, ÉVÈNEMENT ORGANISÉ PAR LA VILLE DE VILLEURBANNE

du  au 

Avenue Henri Barbusse Villeurbanne

Dès son origine alors qu’il ne possède pas encore ses « murs », le Nouveau Musée - devenu en 1998 l’actuel Institut d’art contemporain - est conçu comme un outil au service de la création artistique contemporaine, qui s’est donné pour mission la sensibilisation du plus grand nombre à l’art et aux artistes contemporains. Dans cette optique, le centre d’art a eu à cœur d’irriguer le territoire Villeurbannais par la présence d’artistes prestigieux. Souvent liée aux expositions abritées dans ses murs, la présence des œuvres commandées pour l’espace public a permis d’entretenir une relation privilégiée entre la ville et ses habitants.
Depuis 2014, l’IAC a également initié, sur le territoire de Villeurbanne, un dispositif biennal de « mise en réseau » des structures culturelles avec son principe de "Collection à l’étude à Villeurbanne".
Avec Charivari, en 2016, l’IAC a une nouvelle fois à cœur de questionner les enjeux de la médiation, les traces de formes artistiques éphémères...

LE JEU

Philippe Cazal propose 52 peintures au sol en deux couleurs sur l’avenue Henri Barbusse.
Une œuvre entre voir et lire où les textes et couleurs se juxtaposent dans une composition formaliste. La découpe des textes ne donne pas une lecture immédiate, celle-ci est différée.

FACE À FACE EN LIGNE

Sur une idée originale de Philippe Cazal avec la collaboration complice des bibliothécaires de Villeurbanne.
39 tables-comptoir étroites de 2m de long seront alignées de part et d’autre de l’Avenue Henri Barbusse. Chaque table est recouverte d'une toile adhésive composée de doubles pages d'ouvrages à taille réelle permettant à la fois la lecture et la contemplation de différentes œuvres littéraires, artistiques, graphiques, etc...
Cette « mise en bouche » de plus de 200 ouvrages réalisée par les médiathèques villeurbannaises incitera les passants à poursuivre la lecture au sein des médiathèques.

À contre-courant de notre société de l’image, dans laquelle la richesse du sens est réduite à la communication instantanée d’un "message", Philippe Cazal constitue des œuvres dont l’apparente simplicité repose sur de multiples "strates de lecture". Connu pour ses détournements des usages publicitaires et médiatiques, et pour ses travaux sur les mots et la typographie, il déploie son activité d’artiste indifféremment à travers la performance, la peinture, la sculpture, la photographie, le livre, la vidéo, etc.
Il a été également membre fondateur du Collectif UNTEL en 1975. À la fin des activités du groupe fin 1980, il poursuit son analyse critique de la société tout en décidant de radicaliser sa pratique.
En 1984, il décide de devenir un "artiste publicitaire" en transformant son nom en logo, à la manière d’"une image de marque". Enfin, si l’utilisation du langage est fondamentale dans son 
œuvre, son message ne s’est peut-être jamais mieux exprimé qu’au travers de sa pratique picturale des slogans
(Retour en avant, 1998, 2004, et 2005 dans l’exposition Big Bang au Centre Pompidou à Paris).
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i-ac.eu/fr/expositions/27_en-rhone-alpes/2016/376_DISPOSITIFS-URBAINS
imprimé le 27 décembre 2024 [21:59] depuis l'adresse IP : 3.129.210.35
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