Sur le territoire de Charlieu Belmont - en partenariat avec les Musées de la Ville de Charlieu (Loire)
1er avril 2025 – 2 novembre 2025
L'ancien Hôtel-Dieu de Charlieu, un monument historique datant XVIIIe siècle, abrite depuis les années 1990, le Musée de la Soierie et le Musée Hospitalier. Cette mise en dialogue de La forêt qui court (Dialogues) dans la Salle des malades du Musée Hospitalier, vise à explorer des sujets et des interrogations sur l'être humain, les croyances, les relations entre le sacré et le profane, les interactions avec l'invisible qui influencent nos corps et nos esprits... Ces interrogations depuis des siècles, offrent une perspective, une réalisation ou encore des éléments de réponse, voire encouragent la réflexion. Le Musée Hospitalier peut ainsi retrouver sa charge émotionnelle ainsi que sa fonction de lieu de vie et de culte.
Les musées accueillent les groupes toute l’année sur rendez-vous :
accueil@musee-charlieu.fr
04 77 60 28 84
Novembre 2024 – janvier 2025
Sortie de résidence le vendredi 31 janvier 2025 (précisions à venir)
Artiste vidéaste, Jean-Baptiste Perret (né en 1984 à Montbrison, vit et travaille à Lyon) a suivi des études en écologie scientifique avant d'intégrer les Beaux-arts de Lyon, dont il sort diplômé en 2018. Il a participé aux expositions collectives L'almanach des aléas à la Fondation Pernod Ricard à Paris (2019), Neume, spectre, fumée au MAC Lyon (2019) et Jeune création internationale à l’IAC dans le cadre de la Biennale de Lyon en 2019. Lauréat d'Art of Change 2021, un prix qui récompense des projets artistiques en lien avec les enjeux écologiques, son film L'hiver et le 15 août a été sélectionné lors du FIDMarseille 2018. Jean-Baptiste Perret participe au 66e Salon de Montrouge en 2022.
Suite à son cursus scientifique, Jean-Baptiste Perret a œuvré pendant plusieurs années à la protection de l’environnement dans le Parc naturel régional Livradois-Forez. C'est dans ce territoire – ou « terrain » – dont il est familier, que se déroule son film L'hiver et le 15 août (2018), basé sur la rencontre de quatre personnages, explorant leurs solitudes, leurs remèdes et leurs manières singulières d'habiter au contact du vivant. Pour le réaliser, l'artiste a pris son temps, suivant une méthode d'immersion quasi anthropologique, afin de laisser ses personnages développer leurs histoires. Jean-Baptiste Perret se dit héritier d'un certain cinéma documentaire, le « cinéma-vérité » de Jean Rouch et de Pierre Perrault qui puise dans la matière du réel des ressources pour l'imaginaire. L'opposition conventionnelle entre fiction et documentaire est abolie, en même temps que la séparation entre subjectif et objectif, monde humain et non humain.
En complémentarité avec la présentation d’œuvres de la Collection IAC, Jean-Baptiste Perret est invité en résidence sur le territoire de Charlieu Belmont, entre novembre 2024 et janvier 2025.
Axée sur un moment de rencontres et de recherches, la résidence permet notamment la mise en place de deux ateliers au Lycée de Ressins mais aussi d’interventions auprès des élèves de la section cinéma audio-visuel du Lycée Jérémy de la Rue de Charlieu.
Le film L’hiver et le 15 août (2018) de Jean-Baptiste Perret sera projeté lors de sa « sortie de résidence », suivi d’une discussion.
Ce film a été réalisé au cours de sa recherche dans les Monts du Forez où il a suivi le parcours de vie de quatre personnes : un ouvrier agricole après un burn-out, une vieille bergère, une néo-arrivante et un naturaliste. L’artiste leur a demandé de lui confier leurs malheurs (physiques ou psychiques) et d’inventer des manières de se soigner les uns et les autres. Comme souvent dans son processus de travail, il s’est appuyé sur les savoir-faire, les affects et l’environnement pour trouver des complémentarités.
→ Sortie de résidence au Théâtre Saint-Philibert à Charlieu le vendredi 31 janvier 2025 à 20h – Entrée libre
A PARTIR DE FEVRIER 2025 PENDANT TROIS ANS
La sculpture sera visible pendant trois ans à partir de la mi-février 2025.
Fondé en 1920, grâce à la volonté d'Etienne Gautier, le Lycée agricole privé de Ressins est un lieu de vie qui se compose d'un Lycée, d'une communauté salésienne, d'une exploitation agricole avec son magasin de vente directe, d'un centre d'accueil et d'un centre de loisirs.
Installée sur le site du Lycée, Petrolio (locus desertus) de Bernhard Rüdiguer est une sculpture sonore en forme d’éolienne qui scande le temps d’un son de gong. Des battants fixés aux extrémités des pales s’activent au rythme du vent. Dans un contexte d’inquiétude généralisé sur le devenir de la planète, l’artiste entend stimuler l’imagination et faire naître des espaces où l’homme pourrait être perçu à la fois dans sa dimension physique et charnelle et dans sa dimension philosophique ; comme un corps pensant, conscient de son être au monde.
