Prêt de l'œuvre de la Collection IAC, Villeurbanne/Rhône-Alpes :
Armand AVRIL, Sans titre, 1968
Armand AVRIL, Course de taureaux à Décines, 1983
Armand AVRIL, Sans titre, 1968
Armand AVRIL, Course de taureaux à Décines, 1983
Le musée municipal Paul-Dini de Villefranche-sur-Saône possède dans ses collections des artistes définis comme
artistes singuliers. L’exposition Singuliers théâtres est l’occasion d’interroger cette notion de singularité, trop souvent associée à l’art brut. L’art singulier n’est cependant ni un mouvement, ni un courant artistique, ni même un style qualifiant une nouvelle catégorie esthétique. Cette étiquette a été assignée à des artistes très différents, libres et insolites dans leur manière de créer. Certains sont autodidactes, d’autres utilisent des matériaux inhabituels, mais surtout, tous développent une œuvre personnelle, atypique et inclassable.
Le terme d’« art brut » est défini par Jean Dubuffet en 1949. La notion d’« art singulier » voit le jour en 1978, avec l’exposition Les Singuliers de l’art, présentée au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris. Dubuffet encourage les amateurs qui s’intéressent aux artistes œuvrant en marge de l’art officiel à inventer de nouveaux termes pour leurs collections, afin d’éviter toute confusion avec sa propre collection d’art brut. Certains artistes se retrouvent alors présentés dans plusieurs collections aux noms différents : « art singulier, art outsider, art hors-les-normes, art en marge, art cru, art naïf », contribuant à créer une confusion entre ces termes. L’exposition propose de faire valser ces étiquettes en remettant au centre le travail de douze artistes liés à la région Auvergne-Rhône-Alpes : des sculpteurs ou bâtisseurs du début du 20e siècle, désignés comme « habitants paysagistes » – le Facteur Cheval, Antoine Rabany, auteur des fameux « Barbus Müller », Joseph Barbiero ; Anselme Boix-Vives et Gaston Chaissac ; Armand Avril, Philippe Dereux et Henri Ughetto, artistes majeurs de la collection du musée ; jusqu’aux artistes contemporains tels Jean Rosset, Loren, Marie Morel et Isabelle Jarousse.
artistes singuliers. L’exposition Singuliers théâtres est l’occasion d’interroger cette notion de singularité, trop souvent associée à l’art brut. L’art singulier n’est cependant ni un mouvement, ni un courant artistique, ni même un style qualifiant une nouvelle catégorie esthétique. Cette étiquette a été assignée à des artistes très différents, libres et insolites dans leur manière de créer. Certains sont autodidactes, d’autres utilisent des matériaux inhabituels, mais surtout, tous développent une œuvre personnelle, atypique et inclassable.
Le terme d’« art brut » est défini par Jean Dubuffet en 1949. La notion d’« art singulier » voit le jour en 1978, avec l’exposition Les Singuliers de l’art, présentée au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris. Dubuffet encourage les amateurs qui s’intéressent aux artistes œuvrant en marge de l’art officiel à inventer de nouveaux termes pour leurs collections, afin d’éviter toute confusion avec sa propre collection d’art brut. Certains artistes se retrouvent alors présentés dans plusieurs collections aux noms différents : « art singulier, art outsider, art hors-les-normes, art en marge, art cru, art naïf », contribuant à créer une confusion entre ces termes. L’exposition propose de faire valser ces étiquettes en remettant au centre le travail de douze artistes liés à la région Auvergne-Rhône-Alpes : des sculpteurs ou bâtisseurs du début du 20e siècle, désignés comme « habitants paysagistes » – le Facteur Cheval, Antoine Rabany, auteur des fameux « Barbus Müller », Joseph Barbiero ; Anselme Boix-Vives et Gaston Chaissac ; Armand Avril, Philippe Dereux et Henri Ughetto, artistes majeurs de la collection du musée ; jusqu’aux artistes contemporains tels Jean Rosset, Loren, Marie Morel et Isabelle Jarousse.
