« Mille visages : une sélection de Jacques Caton »

La Collection aux partenaires en Auvergne-Rhône-Alpes

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© Yan Pei-Ming / Adagp, Paris

Yan Pei-Ming, Sans titre, 1993.
Collection IAC, Villeurbanne/Rhône-Alpes

© Yan Pei-Ming / Adagp, Paris

Prêts de deux œuvres de la Collection IAC, Villeurbanne/Rhône-Alpes :
Yan Pei-Ming, Sans titre, 1993
Yan Pei-Ming, Elisabeth Nighogossian (visage), 1994
À travers cette nouvelle exposition autour du portrait, le Nouvel Institut Franco-Chinois propose un aperçu de l’explosion créative qui a balayé la Chine ces cinquante dernières années.

Sélectionnés par Jacques Caton, membre fondateur de l’Institut d’art contemporain de Villeurbanne et collectionneur émérite, ces portraits tirés de sa collection personnelle jettent un regard singulier sur la tradition picturale de la Chine contemporaine. Zhang Xiaogang, Yan Pei-Ming et Kun Bulei : avec ces trois artistes se dessine une scène chinoise multiple et riche.

Zhang Xiaogang
Membre de l’Avant-Garde, organisateur de la retentissante exposition « China/Avant-Garde » de 1989, Zhang Xiaogang fait figure de pionnier. Puisant ses références dans la peinture de Magritte et les photographies de famille de la période maoïste (1949 – 1976), il est surtout connu pour ses séries « Bloodline ».  Ses peintures sensibles et mélancoliques se nourrissent du surréalisme pour mieux travailler la question de la mémoire et de l’histoire de la Chine du XXe siècle.

Yan Pei-Ming
Yan Pei-Ming, lui, s’installe en France en 1980 pour y rester. Portraitiste de talent, il découvre les joies de l’esquisse, d’une peinture jamais achevée, aux formats monumentaux. Ses portraits de personnes célèbres interrogent sans cesse la nature de ceux qu’il représente, offrant des pistes de réflexion plutôt que des réponses.

Kun Bulei
Kun Bulei, enfin, s’intéresse plutôt au pastiche et à la citation. Ses « smileys à la dent cassée » sont autant d’autoportraits s’insérant sans ménagement dans des iconographies étrangères.

Sensibilité, discours ou parcours artistique : tout sépare ces trois artistes. Seul le portrait, leur thématique de prédilection, les réunit. Les confronter, c’est faire jaillir ce que parfois on oublie au sujet de la Chine : les « mille visages » que prennent les arts chinois contemporains.
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imprimé le 14 novembre 2024 [05:19] depuis l'adresse IP : 3.145.171.99
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