L’Institut d’art contemporain invite Joachim Koester à réaliser sa première grande exposition monographique.
Né en 1962 à Copenhague (Danemark), Joachim Koester vit et travaille à Copenhague et à New York.
Joachim Koester a participé à la Documenta 10 de Kassel (1997) et à la Biennale de Venise (2005). Il a réalisé de nombreuses expositions personnelles et collectives à travers le monde. Ses expositions monographiques récentes ont notamment eu lieu à : Museo Tamayo, Mexico City (2010) ; Kestnergesellschaft, Hanovre (2010); Turker Art Museum, Finlande (2009) ; Moderna Museet, Stockholm (2007).
Né en 1962 à Copenhague (Danemark), Joachim Koester vit et travaille à Copenhague et à New York.
Joachim Koester a participé à la Documenta 10 de Kassel (1997) et à la Biennale de Venise (2005). Il a réalisé de nombreuses expositions personnelles et collectives à travers le monde. Ses expositions monographiques récentes ont notamment eu lieu à : Museo Tamayo, Mexico City (2010) ; Kestnergesellschaft, Hanovre (2010); Turker Art Museum, Finlande (2009) ; Moderna Museet, Stockholm (2007).
L’exposition de Joachim Koester à l’Institut réunit un ensemble important d’œuvres existantes ainsi que des œuvres nouvelles, constituées principalement de films et de photographies. L’exposition est conçue par Joachim Koester comme un parcours labyrinthique construit dans la totalité de l’espace et constituant une œuvre en soi.
Les recherches menées par Joachim Koester peuvent également renvoyer en partie au Laboratoire espace cerveau de l’IAC.
Tenant à la fois du documentaire et de la fiction, le travail de Joachim Koester revisite et réactive certaines formes du passé tout en s’attachant aux questions de la conscience et de l’altération des sens. Dans un esprit cinématographique, l’artiste développe un principe récurrent de montage de l’image pour s’emparer d’une mémoire collective et mener une exploration à caractère aussi bien mental que géographique. Dans cette « enquête » permanente sur l’épreuve du temps et de l’effacement, Joachim Koester se nourrit de la dualité entre rapport scientifique au réel et expérience sensible. Ainsi, les lieux chargés d’histoire puis désertés, vers lesquels il se tourne, accomplissent souvent, dans leur représentation photographique ou filmique, cette abolition volontaire des frontières entre rationalité et empirisme.
La « chasse aux fantômes » (ghost-hunting) à laquelle se livre Joachim Koester dans ses œuvres, pour remettre au jour des personnes ou des lieux oubliés, a souvent à voir avec l’occultisme, ou avec des rituels expérimentant de nouvelles perceptions.
Sont alors convoqués les dessins sous mescaline d’Henri Michaux, les recherches chamaniques de Carlos Castaneda, des lieux de magie noire ou de communautés hors-la-loi, ou encore des territoires sujets à une « psycho-géographie ».
Les recherches menées par Joachim Koester peuvent également renvoyer en partie au Laboratoire espace cerveau de l’IAC.
Tenant à la fois du documentaire et de la fiction, le travail de Joachim Koester revisite et réactive certaines formes du passé tout en s’attachant aux questions de la conscience et de l’altération des sens. Dans un esprit cinématographique, l’artiste développe un principe récurrent de montage de l’image pour s’emparer d’une mémoire collective et mener une exploration à caractère aussi bien mental que géographique. Dans cette « enquête » permanente sur l’épreuve du temps et de l’effacement, Joachim Koester se nourrit de la dualité entre rapport scientifique au réel et expérience sensible. Ainsi, les lieux chargés d’histoire puis désertés, vers lesquels il se tourne, accomplissent souvent, dans leur représentation photographique ou filmique, cette abolition volontaire des frontières entre rationalité et empirisme.
La « chasse aux fantômes » (ghost-hunting) à laquelle se livre Joachim Koester dans ses œuvres, pour remettre au jour des personnes ou des lieux oubliés, a souvent à voir avec l’occultisme, ou avec des rituels expérimentant de nouvelles perceptions.
Sont alors convoqués les dessins sous mescaline d’Henri Michaux, les recherches chamaniques de Carlos Castaneda, des lieux de magie noire ou de communautés hors-la-loi, ou encore des territoires sujets à une « psycho-géographie ».