Prêt de l'œuvre de la Collection IAC, Villeurbanne/Rhône-Alpes :
Pipilotti Rist, I’m a Victim of this Song, 1995
Pipilotti Rist, I’m a Victim of this Song, 1995
Fin de Party, du 14/05/2025 au 18/10/2025, FRAC Corsica, Corte, France
La musique est souvent ce qui subsiste après la fête, dernier écho d’un moment d’insouciance avant le silence. Fin de party s’attarde sur cette transition fragile, du chaos sonore au retour à la réalité, entre l’euphorie qui retombe et l’accalmie qui apparaît. L’exposition explore la musique comme une trace, un bruissement persistant, un souffle qui peine à s’éteindre.
Puis, la musique s’éteint peu à peu. Davide Balula pose une platine solitaire, ultime vestige d’une fête déjà révolue, au dessus de laquelle flotte un ballon, suspendu comme un dernier écho du tumulte. On se raccroche aux souvenirs, on scrute les vidéos de la veille sur YouTube, on laisse un commentaire mélancolique avec Kamilya Kuspanova, et on part se coucher.
La fête est finie, mais son écho persiste.
Il n’est plus question de la musique comme simple jeu, mais comme un territoire où se mêlent les restes d’un plaisir collectif et l’ombre d’une fin inéluctable.
Loin de la rigueur académique ou du mythe de la virtuosité, la musique se révèle ici dans sa dimension la plus instinctive, à la lisière entre jubilation et désillusion. La scène musicale en forme de Petit Lu de Camille Blatrix invite à une pratique libre et décomplexée. Des sons résonnent encore : les enfants de Ziad Antar répètent un drôlatique «Wa», les architectures anthropomorphes de Meriem Bennani se mettent à chanter, les peluches de Charlemagne Palestine s’amoncellent dans un joyeux capharnaüm, et Pipilotti Rist massacre le Wicked Games de Chris Isaak, dans un geste aussi libérateur qu’iconoclaste.
La musique est souvent ce qui subsiste après la fête, dernier écho d’un moment d’insouciance avant le silence. Fin de party s’attarde sur cette transition fragile, du chaos sonore au retour à la réalité, entre l’euphorie qui retombe et l’accalmie qui apparaît. L’exposition explore la musique comme une trace, un bruissement persistant, un souffle qui peine à s’éteindre.
Puis, la musique s’éteint peu à peu. Davide Balula pose une platine solitaire, ultime vestige d’une fête déjà révolue, au dessus de laquelle flotte un ballon, suspendu comme un dernier écho du tumulte. On se raccroche aux souvenirs, on scrute les vidéos de la veille sur YouTube, on laisse un commentaire mélancolique avec Kamilya Kuspanova, et on part se coucher.
La fête est finie, mais son écho persiste.
Il n’est plus question de la musique comme simple jeu, mais comme un territoire où se mêlent les restes d’un plaisir collectif et l’ombre d’une fin inéluctable.
Loin de la rigueur académique ou du mythe de la virtuosité, la musique se révèle ici dans sa dimension la plus instinctive, à la lisière entre jubilation et désillusion. La scène musicale en forme de Petit Lu de Camille Blatrix invite à une pratique libre et décomplexée. Des sons résonnent encore : les enfants de Ziad Antar répètent un drôlatique «Wa», les architectures anthropomorphes de Meriem Bennani se mettent à chanter, les peluches de Charlemagne Palestine s’amoncellent dans un joyeux capharnaüm, et Pipilotti Rist massacre le Wicked Games de Chris Isaak, dans un geste aussi libérateur qu’iconoclaste.