Prêt de l'œuvre de la Collection IAC, Villeurbanne/Rhône-Alpes :
Michael Asher, Rénovation = Expulsion, vers 1991
Michael Asher, Rénovation = Expulsion, vers 1991
Michael Asher, du 22/11/2024 au 08/02/2025, Artists Space, New York, États-Unis
Au cours d'une carrière qui s'étend sur six décennies, Michael Asher (1943-2012) a joué un rôle essentiel dans le développement de l'art conceptuel par le biais d'interventions sur des sites spécifiques qui ont fait de leur contexte environnant le contenu actif de son travail. Les interrogations d'Asher sur ces sites révèlent les nombreuses façons dont l'art peut critiquer et rendre visibles les structures sociales, économiques et institutionnelles souvent invisibles qui sous-tendent les sujets qu'il aborde.
Cette étude ciblée présente vingt œuvres à travers leurs éléments matériels, leur documentation et le guide d'exposition qui les accompagne. Si de nombreux projets d'Asher n'ont laissé aucune trace, des « fragments » existent pour certains d'entre eux, notamment des objets distribués (articles ménagers, jeux, vêtements, cartes et cartes postales) qui étaient destinés à circuler publiquement. Sa pratique s'appuie également sur un large éventail de médias du XXe siècle et utilise leurs conventions de production et de distribution, notamment le cinéma, la télévision, la radio, les magazines, les publications, la publicité et les identités graphiques. Parmi ses nombreux engagements avec les institutions, Asher est intervenu dans les domaines de l'image de marque et de la signalisation, du mécénat, ainsi que de l'éducation et de la conservation.
Produites pour un temps et un lieu spécifiques, les œuvres d'Asher remettent intrinsèquement en question la possibilité et la valeur d'une exposition rétrospective. Cette exposition s'appuie sur la documentation et d'autres ressources provenant des archives complètes de l'artiste, ainsi que sur des prêts d'amis et de pairs. Bien qu'une grande partie du travail d'Asher ne puisse être reconstituée, ses méthodes et modèles de grande envergure offrent des pistes pour comprendre la relation de l'art avec des systèmes de signification plus larges.
Au cours d'une carrière qui s'étend sur six décennies, Michael Asher (1943-2012) a joué un rôle essentiel dans le développement de l'art conceptuel par le biais d'interventions sur des sites spécifiques qui ont fait de leur contexte environnant le contenu actif de son travail. Les interrogations d'Asher sur ces sites révèlent les nombreuses façons dont l'art peut critiquer et rendre visibles les structures sociales, économiques et institutionnelles souvent invisibles qui sous-tendent les sujets qu'il aborde.
Cette étude ciblée présente vingt œuvres à travers leurs éléments matériels, leur documentation et le guide d'exposition qui les accompagne. Si de nombreux projets d'Asher n'ont laissé aucune trace, des « fragments » existent pour certains d'entre eux, notamment des objets distribués (articles ménagers, jeux, vêtements, cartes et cartes postales) qui étaient destinés à circuler publiquement. Sa pratique s'appuie également sur un large éventail de médias du XXe siècle et utilise leurs conventions de production et de distribution, notamment le cinéma, la télévision, la radio, les magazines, les publications, la publicité et les identités graphiques. Parmi ses nombreux engagements avec les institutions, Asher est intervenu dans les domaines de l'image de marque et de la signalisation, du mécénat, ainsi que de l'éducation et de la conservation.
Produites pour un temps et un lieu spécifiques, les œuvres d'Asher remettent intrinsèquement en question la possibilité et la valeur d'une exposition rétrospective. Cette exposition s'appuie sur la documentation et d'autres ressources provenant des archives complètes de l'artiste, ainsi que sur des prêts d'amis et de pairs. Bien qu'une grande partie du travail d'Asher ne puisse être reconstituée, ses méthodes et modèles de grande envergure offrent des pistes pour comprendre la relation de l'art avec des systèmes de signification plus larges.
