Jacques Vieille

Né en 1948 à Baden-Baden (Allemagne)
Vit et travaille à Paris et en Gascogne (France)

Après des études aux Beaux-Arts de Dijon, Jacques Vieille devient pensionnaire de la Villa Médicis de 1981 à 1983. Il y précise son intérêt pour la relation entre l’art et le paysage et remporte le Prix de Rome en 1983.
Ses installations paysagères, composées de modules industriels et architecturaux, sont structurées par des œuvres en forme de colonnes : les «piliers vivants1 » de son travail. Elles ont été exposées notamment à la Biennale de Sydney en 1982, au Centre George Pompidou en 1984, au Consortium en 1989, au Toyota Museum en 2006 ou encore au Musée du Louvre en 2007. Au cours des années 90, il réalise également de nombreux projets urbains parmi lesquels la Place Notre-Dame-des-Marais à Villefranche-sur-Saône en 1981 et celles de Gooise Knoop à Amsterdam en 1995 et de la gare à Haarlem en 1998. Son travail a fait l’objet de plusieurs expositions à l’IAC, dont deux expositions personnelles, l’une en 1982 et l’autre en 1989 ; la première présentait notamment une œuvre in situ au fusain déployé dans l'espace face à un jeu sculptural avec la charpente. L’artiste participe également à des expositions satellites en 1980 et 1991 et réalise avec l’IAC une édition illustrée parue en 1989.
En 2019, Jacques Vieille a été invité par l’association « Les Rives de l’Art » à exposer au Château de Monbazillac – exposition i mei camini – avec le concours de la Manufacture des Gobelins, Paris Collection Mobilier national.

Artiste pluridisciplinaire, se désignant comme « architecte, paysagiste, horticulteur et décorateur2 », Jacques Vieille réalise des installations in situ, souvent monumentales, qui rejouent la dualité entre nature et artefact. Proche du formalisme anglais des années 80, ses œuvres évoquent ou conditionnent des éléments naturels avec un vocabulaire architectural synthétique qui revendique un caractère « éminemment décoratif3 ». Son œuvre détourne de manière didactique des objets industriels au milieu desquels s’élèvent des colonnes, «sources d’une arborescence4 », qui convoquent l’arbre mais aussi l’art gothique. L’ensemble pointe tour à tour la culture hors-sol, la construction industrielle ou l'industrie agroalimentaire.

La collection

Jacques Vieille

Colonnes

1984

Éditions

Jean-Marc Poinsot

L'atelier sans mur - Textes 1978-1990

1991

Art édition
Éditions

Jacques Vieille

1989

Le Nouveau Musée
Éditions

Jacques Vieille

L'oiseau chante l'aube et le soir du monde

1982

Le Nouveau Musée
La collection

Jacques Vieille

→ consulter les œuvres
de la collection en ligne
IAC → Jacques Vieille ← Artistes
i-ac.eu/fr/artistes/321_jacques-vieille
imprimé le 26 décembre 2024 [12:19] depuis l'adresse IP : 3.22.130.228
© Institut d’art contemporain 2024