Daniel Schlier

Né en 1960 à Dannemarie (Haut-Rhin, France)
Vit et travaille à Strasbourg

Daniel Schlier est diplômé des Arts décoratifs de Strasbourg option Art en 1978 et de l’École Nationale Supérieure d’Arts Plastiques en 1983.
Il a été professeur de peinture à la HEAR Strasbourg (1991-2017) et à la HEAD Genève (2007-09), puis nommé aux Beaux-Arts de Paris en 2017.

Daniel Schlier a participé à de nombreuses expositions en France et à l'étranger, œuvré à des travaux à quatre mains avec Richard Fauguet, peint des décors de théâtre, de film et enseigné la scénographie au Théâtre National de Strasbourg. En 2003, le Musée d'Art Moderne et Contemporain de Strasbourg lui consacre une exposition personnelle avec la publication d'un important catalogue. Daniel Schlier est collectionné dans de nombreuses institutions publiques, telles que le Fonds National d'Art Contemporain et de nombreux FRAC, ou encore le Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris.

Daniel Schlier utilise notamment la technique de la peinture sur verre inversé, dite peinture sous verre. On peint sur la feuille de verre directement, et le spectateur regarde le côté « non-peint » du verre, ce dernier ayant pour double fonction d’être support du pigment et vernis protecteur. « Pourquoi le verre ? Parce qu’il n’offre rien, c’est une surface lisse, transparente, sans matière ni couleurs, pas même le blanc de la toile. Comment un monde se construit-il là-dessus ? (...) je peins à l’envers, recto-verso, devant-derrière, comme Charlie Chaplin met en scène son propre personnage, devant et derrière la caméra1 ».
Cette technique est connue depuis l’Antiquité en occident et c'est au cours de la Renaissance que cette forme d'art a atteint son apogée. La peinture sur verre inversé, aussi appelée "fixé sous verre", s'est largement diffusée et devient un art populaire en Europe lors de la seconde moitié du XVIIIe siècle, où, en Alsace, elle prend un certain essor. Cette technique, qui existe aussi en Afrique noire depuis le début du XXe siècle et qu’on appelle « suweer » (en wolof), est connue également en Chine, en Iran ou encore en Inde. Elle nécessite traditionnellement l’usage du miroir dans un travail de précision, d’autant que l’on débute par les détails et les finesses de l’œuvre, pour finir par les grands aplats de fond de scène, à l’inverse de la technique picturale traditionnelle sur toile. On commence donc par la signature.

Daniel Schlier aime jouer avec les figures géométriques comme les rhomboèdres2. Sans intention symbolique, il s’intéresse surtout à la peinture comme lieu d’une expérimentation qui produit des phénomènes visuels.

La collection

Daniel Schlier

Tête (avec coiffure)

1994

La collection

Daniel Schlier

Tête (avec chat)

1994

Éditions

Figures

1989

Galerie municipale d'art contemporain de Saint-Priest
La collection

Daniel Schlier

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imprimé le 21 décembre 2024 [18:19] depuis l'adresse IP : 18.188.161.29
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