Don Hazlitt

Né en 1948 à Stockton(Californie, États-Unis)
Vit et travaille à New York (États-Unis)

Don Hazlitt est un peintre américain dont l’œuvre, partagée entre évocations intimes et hommages aux grands maîtres du XXe siècle, a sans cesse témoigné d’un rapport ludique et personnel à son médium. Son travail a été notamment exposé lors de la Biennale du Whitney Museum de New York en 1975, au Musée de Toulon en 1982, à la Galerie Pierre Huber à Genève ainsi qu’au MoMA de New York en 1978 dans l’exposition collective The Detective Show.
Son œuvre est également collectionnée par différentes institutions aux États-Unis, comme le Butler Institute of American Art à Youngstown, la Yale University Art Gallery à New Haven et les Fine Arts Museums de San Francisco.

Don Hazlitt a étudié les Beaux-arts à la Sonoma State University puis à la California State University de Sacramento dont il sort diplômé en 1973.
Durant ses années étudiantes, il produit des dessins érotiques et de nombreux autoportraits. Son départ à New York en 1974 et la vogue post-minimaliste alors en cours font évoluer son dessin vers davantage d’épure, son œuvre gardant néanmoins une large dimension autobiographique.
En parallèle de cette veine figurative se développent progressivement des travaux purement abstraits ainsi que des œuvres combinant ses deux aspirations au sein d’un même tableau. Aux tableaux bi-dimensionnels de larges formats à la surface plane all-over succèdent à la fin des années 1970 des formes et textures nouvelles. Il crée alors des boîtes murales peintes, en carton ou en papier mâché, qui intègrent des éléments naturels tels que des cacahuètes ou des ossements, déchets intimes évocateurs de souvenirs personnels (Big Balls, 1980).
Les tableaux de Don Hazlitt puisent dans une imagerie populaire parfois naïve et infusent son art d’un humour et d’une douce ironie. Néanmoins, à la même période ainsi qu’au cours des années 1980, la récurrence de motifs tels que les avions et les missiles (comme avec Untitled en 1978) symbolise chez l’artiste la peur de l’humanité à l’égard de la mort, qu’elle se manifeste sous la forme d’un crash d’avion ou d’une apocalypse nucléaire.

Au milieu des années 1980, Don Hazlitt abandonne la tridimensionnalité, le format réduit et l’imagerie populaire et/ou enfantine qui ont fait sa réputation, évitant ainsi l’écueil de l’autocitation. Il entend rendre hommage aux grands maîtres du début du siècle comme Picasso, Braque, ou encore Kandinsky.
Mr. Grin in Paris (1986), par exemple, est une évocation, voire presque un pastiche, du cubisme de Georges Braque. Les toiles réalisées lors d’une résidence à Cadaquès en 1996, comme Grave (1997), sont plus douces et témoignent d’un certain classicisme en allant puiser tant chez Giorgio de Chirico que dans le rationalisme de Fernand Léger.
Enfin, sa dernière série en date, intitulée Kress Works et réalisée au cours des deux dernières années, est envisagée comme une nouvelle relecture personnelle du modernisme pictural. Comme en témoigne l’œuvre Central Pink (2022), Don Hazlitt renoue également avec la malice et l’esprit joueur et joyeux de ses œuvres en volume de la fin des années 1970.  Les peintures récentes de Don Hazlitt sont exposées en 2022 au Rockport Center for the Arts.

La collection

Don Hazlitt

Curtain

1979

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imprimé le 03 décembre 2024 [18:24] depuis l'adresse IP : 52.15.78.119
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