Au printemps 2017, l’Institut d’art contemporain présente une exposition monographique d’ampleur d’Ann Veronica Janssens pour laquelle elle investit la totalité de l’espace, avec de nouvelles productions mises en regard d’œuvres existantes.
Fondée sur l'acte de perception, l'œuvre d'Ann Veronica Janssens développe une démarche expérimentale à travers le prisme de phénomènes physiques, particulièrement celui de la lumière. Selon l'activation de gestes épurés, simples et immédiats, l'artiste tend vers l'émergence de « zones indéfinies » entre aveuglement et révélation. C’est ainsi que ses œuvres manifestent le caractère indéfinissable, transitoire et impermanent de la matière.
À partir des questionnements portés par cette œuvre d'origine tant sculpturale que picturale, l'IAC consacre aujourd'hui à l'artiste une exposition dans la continuité de l'exposition personnelle du [mac] de Marseille en 2004, en passant par celles du Wiels de Bruxelles en 2009 et du Nasher Sculpture Center de Dallas en 2016.
Initiatrice, aux côtés de Nathalie Ergino du Laboratoire espace cerveau, Ann Veronica Janssens travaille en complicité avec l’Institut d’art contemporain depuis de nombreuses années. Dispositif de recherche transdisciplinaire depuis 2009, ce Laboratoire propose d’interroger, à partir du champ des expérimentations artistiques, les recherches pratiques et théoriques permettant de lier espace, temps, corps et cerveau.
Cette relation privilégiée a donné lieu par ailleurs à une collaboration unique en son genre et suivie dans le temps, à travers la constitution d’un corpus d’œuvres en évolution permanente : le Cabinet en croissance.
Cet ensemble réunit des prototypes que l’artiste complète régulièrement par de nouvelles expériences, à leur tour déposées dans la collection de l’IAC.
L’exposition mars s’appuie sur une œuvre fondatrice, le Brouillard blanc de 1997 (Mukha, Anvers), pour déployer un ensemble d’œuvres récentes dans un parcours en forme de spirale, qui se traduit notamment par les correspondances entre la première et la dernière salles. De la perte des repères jusqu’à l’absorption hypnotique engendrées par les dispositifs d’Ann Veronica Janssens, le visiteur est à la fois convié à s’immerger dans des environnements, visuels, sonores, perceptuels comme à devenir un regardeur en mouvement.
Avec la lumière comme matériau, Ann Veronica Janssens infiltre la matière pour créer des espaces.
Qu’il s’agisse d’un Brouillard, d’un rideau de brume, de films d’eau pulvérisée (Spray) ou de Paillettes, c’est toujours de l’exploration de la lumière dont il est question. Ondes et particules, en lévitation ou en gravitation, sont ainsi tour à tour propulsées, matérialisées… sans jamais se cristalliser, toujours en dispersion potentielle. Explorer la lumière c’est aussi en expérimenter la couleur comme phénomène, de ses variations aux vibrations qu’elle génère.
Enfin, scruter les multiples propriétés du phénomène de lumière conduit Ann Veronica Janssens à faire dialoguer espace construit et immatériel, horizontalité et verticalité, espace environnant et espace cosmique jusqu’à s’acheminer vers un espace imaginaire où le corps bascule dans un autre espace-temps.
mars intègre au centre de l’espace d’exposition le Cabinet en croissance, tel un noyau dur autonome, comme en étoile au cœur du projet. Le rassemblement de ces nombreux prototypes vient nous rappeler la dimension transitive des œuvres d’Ann Veronica Janssens qui nous renvoient à l’expérience, de soi comme à celle du monde.
À partir des questionnements portés par cette œuvre d'origine tant sculpturale que picturale, l'IAC consacre aujourd'hui à l'artiste une exposition dans la continuité de l'exposition personnelle du [mac] de Marseille en 2004, en passant par celles du Wiels de Bruxelles en 2009 et du Nasher Sculpture Center de Dallas en 2016.
Initiatrice, aux côtés de Nathalie Ergino du Laboratoire espace cerveau, Ann Veronica Janssens travaille en complicité avec l’Institut d’art contemporain depuis de nombreuses années. Dispositif de recherche transdisciplinaire depuis 2009, ce Laboratoire propose d’interroger, à partir du champ des expérimentations artistiques, les recherches pratiques et théoriques permettant de lier espace, temps, corps et cerveau.
Cette relation privilégiée a donné lieu par ailleurs à une collaboration unique en son genre et suivie dans le temps, à travers la constitution d’un corpus d’œuvres en évolution permanente : le Cabinet en croissance.
Cet ensemble réunit des prototypes que l’artiste complète régulièrement par de nouvelles expériences, à leur tour déposées dans la collection de l’IAC.
L’exposition mars s’appuie sur une œuvre fondatrice, le Brouillard blanc de 1997 (Mukha, Anvers), pour déployer un ensemble d’œuvres récentes dans un parcours en forme de spirale, qui se traduit notamment par les correspondances entre la première et la dernière salles. De la perte des repères jusqu’à l’absorption hypnotique engendrées par les dispositifs d’Ann Veronica Janssens, le visiteur est à la fois convié à s’immerger dans des environnements, visuels, sonores, perceptuels comme à devenir un regardeur en mouvement.
Avec la lumière comme matériau, Ann Veronica Janssens infiltre la matière pour créer des espaces.
Qu’il s’agisse d’un Brouillard, d’un rideau de brume, de films d’eau pulvérisée (Spray) ou de Paillettes, c’est toujours de l’exploration de la lumière dont il est question. Ondes et particules, en lévitation ou en gravitation, sont ainsi tour à tour propulsées, matérialisées… sans jamais se cristalliser, toujours en dispersion potentielle. Explorer la lumière c’est aussi en expérimenter la couleur comme phénomène, de ses variations aux vibrations qu’elle génère.
Enfin, scruter les multiples propriétés du phénomène de lumière conduit Ann Veronica Janssens à faire dialoguer espace construit et immatériel, horizontalité et verticalité, espace environnant et espace cosmique jusqu’à s’acheminer vers un espace imaginaire où le corps bascule dans un autre espace-temps.
mars intègre au centre de l’espace d’exposition le Cabinet en croissance, tel un noyau dur autonome, comme en étoile au cœur du projet. Le rassemblement de ces nombreux prototypes vient nous rappeler la dimension transitive des œuvres d’Ann Veronica Janssens qui nous renvoient à l’expérience, de soi comme à celle du monde.