129 ARTISTES / 85 COLLECTIONNEURS / 157 ŒUVRES / 12 PRODUCTIONS INÉDITES
INSTITUT D'ART CONTEMPORAIN / ASSOCIATION POUR LA DIFFUSION INTERNATIONALE DE L'ART FRANÇAIS (ADIAF)
Dans le cadre de la 5e édition de l’exposition triennale de l’ADIAF, De leur temps, l’Institut d’art contemporain présente un nouvel instantané des collections françaises d’art contemporain à travers une sélection d’œuvres acquises depuis 2012. Reflet de la vitalité des collectionneurs français pour l’art contemporain, cette manifestation a pour vocation de faire partager leur passion tout en donnant la mesure de leur implication pour l’art « de leur temps ».
INSTITUT D'ART CONTEMPORAIN / ASSOCIATION POUR LA DIFFUSION INTERNATIONALE DE L'ART FRANÇAIS (ADIAF)
Dans le cadre de la 5e édition de l’exposition triennale de l’ADIAF, De leur temps, l’Institut d’art contemporain présente un nouvel instantané des collections françaises d’art contemporain à travers une sélection d’œuvres acquises depuis 2012. Reflet de la vitalité des collectionneurs français pour l’art contemporain, cette manifestation a pour vocation de faire partager leur passion tout en donnant la mesure de leur implication pour l’art « de leur temps ».
Dès sa création en 1978, l’IAC, alors nommé Le Nouveau Musée, a placé l’artiste au centre de son dispositif dans une relation active aux personnes, bénévoles et engagées qui ont alors contribué à sa fondation. À la manière d’une Kunsthalle allemande, l’Institut d’art contemporain s’est alors donné la vocation de partager sans relâche ses expériences avec cette société civile, noyau dur qui depuis a généré un public sans cesse grandissant. Aussi c’est avec un grand intérêt que l’IAC a reçu la proposition de l’ADIAF d’accueillir ce projet, dans la perspective d’instaurer un échange dynamique avec ces collectionneurs privés français, que l’on peut considérer engagés dans leur démarche et à distance des logiques spéculatives.
À la suite des éditions précédentes de De leur temps qui se sont toutes déroulées dans des musées, à Tourcoing, Grenoble, Strasbourg et Nantes, l’Institut d’art contemporain en tant que centre d’art s’est proposé d’envisager cette exposition moins comme un panorama des collections françaises que comme l’activation et la mise en évidence du lien entre l’artiste et les différents maillons de la « chaîne de coopération » de la production artistique.
Au-delà des 157 œuvres rassemblées ici, il s’agit d’amorcer un pas nouveau. Avec 12 œuvres spécifiquement créées pour cette occasion, l’IAC permet par sa dimension prospective de cristalliser la relation à la production de l’art. Comment accompagner l’artiste dans la réalisation d’un projet inédit en lien avec un centre d’art ? Ce sont là 12 collectionneurs mécènes qui se sont lancés aux côtés de l’IAC dans l’expérience de la création.
Vingt ans après l'exposition Passions privées (du 15 décembre 1995 au 15 mars 1996) conçue par Suzanne Pagé pour le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, l’écosystème de l’art en France s’est profondément transformé. Les collectionneurs sont devenus depuis de véritables acteurs de la création contemporaine portés par l’intérêt général comme en témoignent l’ADIAF et ses activités.
C’est surtout le paysage économique au plan mondial qui s’est radicalement modifié, avec ses répercussions sur le monde de l’art et par conséquent sur la scène française.
L’industrialisation croissante de l’art contemporain a même inversé la donne. Devenu un véritable marché régi par l’offre et la demande, le marché de l’art génère aujourd’hui de fait, une division entre artistes consacrés et artistes délaissés de même qu’une réelle perte de repères de l’ensemble des acteurs de la scène artistique.
Quel rôle peuvent jouer les structures publiques de création et de diffusion, les centres d’art, les FRAC, les musées d’art contemporain, dans un tel contexte ? Existe-t-il des alternatives qui permettent aux artistes contemporains de poursuivre leur création sans les contraintes imposées par leurs investisseurs ? Faut-il se démarquer afin d’offrir une alternative radicale au principe mercantile alors que l’on n’ignore pas que l’économie principale des artistes plasticiens et visuels relève de la vente de leurs œuvres.
Or, si l’on distingue la qualité d’amateur au sens noble du terme, de celle des spéculateurs, n’est-ce pas le moment pour les structures publiques, quand cela n’est pas déjà le cas, d’initier une synergie avec ces collectionneurs engagés ?
Il s’agit là tout simplement d’accentuer la coopération entre les différents maillons de la chaîne de production artistique – galeries, collectionneurs et institutions rassemblés autour des artistes – ce qui pourrait permettre de regagner cette indépendance relative et par là même la vitalité artistique dont un monde en mutation comme celui que nous vivons a tant besoin.
Un projet comme Le Temps de l’audace et de l’engagement permet d’instaurer une dynamique alternative où chaque terme de l’avènement de l’œuvre est réévalué et surtout où un autre regard que celui du marché d’un côté et de l’institution de l’autre est rendu possible.
En incitant ces collectionneurs à choisir non pas une œuvre déjà réalisée mais une promesse d’œuvre, l’IAC instaure une collaboration triangulaire autour de l’artiste, renvoyant là à une responsabilité collective. Au-delà de l’expérience de l’œuvre, se donne à éprouver ensemble celle, intérieure, de la création. Sont valorisés alors le temps de la prospection, le temps de la rencontre, puis celui de l’accompagnement, en opposition au rythme accéléré qu’impose le marché.
Si le temps de l’audace était, dans un monde en transformation, celui de l’engagement partagé, pour préserver la liberté de création ?
Exposition en partenariat avec l'ADIAF - Association pour la Diffusion Internationale de l’Art Français
Présidée par Gilles Fuchs, l’Association pour la diffusion internationale de l’art Français (ADIAF) regroupe aujourd’hui 400 collectionneurs et amateurs d’art contemporain engagés intensément dans l’aventure de la création. Animée par des collectionneurs privés, soutenue par des mécènes et travaillant en partenariat étroit avec les institutions publiques, l’ADIAF s’est donnée comme mission de contribuer au rayonnement international de la scène française et de sensibiliser un large public à la vitalité de la création actuelle.
www.adiaf.com
À la suite des éditions précédentes de De leur temps qui se sont toutes déroulées dans des musées, à Tourcoing, Grenoble, Strasbourg et Nantes, l’Institut d’art contemporain en tant que centre d’art s’est proposé d’envisager cette exposition moins comme un panorama des collections françaises que comme l’activation et la mise en évidence du lien entre l’artiste et les différents maillons de la « chaîne de coopération » de la production artistique.
Au-delà des 157 œuvres rassemblées ici, il s’agit d’amorcer un pas nouveau. Avec 12 œuvres spécifiquement créées pour cette occasion, l’IAC permet par sa dimension prospective de cristalliser la relation à la production de l’art. Comment accompagner l’artiste dans la réalisation d’un projet inédit en lien avec un centre d’art ? Ce sont là 12 collectionneurs mécènes qui se sont lancés aux côtés de l’IAC dans l’expérience de la création.
Vingt ans après l'exposition Passions privées (du 15 décembre 1995 au 15 mars 1996) conçue par Suzanne Pagé pour le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, l’écosystème de l’art en France s’est profondément transformé. Les collectionneurs sont devenus depuis de véritables acteurs de la création contemporaine portés par l’intérêt général comme en témoignent l’ADIAF et ses activités.
C’est surtout le paysage économique au plan mondial qui s’est radicalement modifié, avec ses répercussions sur le monde de l’art et par conséquent sur la scène française.
L’industrialisation croissante de l’art contemporain a même inversé la donne. Devenu un véritable marché régi par l’offre et la demande, le marché de l’art génère aujourd’hui de fait, une division entre artistes consacrés et artistes délaissés de même qu’une réelle perte de repères de l’ensemble des acteurs de la scène artistique.
Quel rôle peuvent jouer les structures publiques de création et de diffusion, les centres d’art, les FRAC, les musées d’art contemporain, dans un tel contexte ? Existe-t-il des alternatives qui permettent aux artistes contemporains de poursuivre leur création sans les contraintes imposées par leurs investisseurs ? Faut-il se démarquer afin d’offrir une alternative radicale au principe mercantile alors que l’on n’ignore pas que l’économie principale des artistes plasticiens et visuels relève de la vente de leurs œuvres.
Or, si l’on distingue la qualité d’amateur au sens noble du terme, de celle des spéculateurs, n’est-ce pas le moment pour les structures publiques, quand cela n’est pas déjà le cas, d’initier une synergie avec ces collectionneurs engagés ?
Il s’agit là tout simplement d’accentuer la coopération entre les différents maillons de la chaîne de production artistique – galeries, collectionneurs et institutions rassemblés autour des artistes – ce qui pourrait permettre de regagner cette indépendance relative et par là même la vitalité artistique dont un monde en mutation comme celui que nous vivons a tant besoin.
Un projet comme Le Temps de l’audace et de l’engagement permet d’instaurer une dynamique alternative où chaque terme de l’avènement de l’œuvre est réévalué et surtout où un autre regard que celui du marché d’un côté et de l’institution de l’autre est rendu possible.
En incitant ces collectionneurs à choisir non pas une œuvre déjà réalisée mais une promesse d’œuvre, l’IAC instaure une collaboration triangulaire autour de l’artiste, renvoyant là à une responsabilité collective. Au-delà de l’expérience de l’œuvre, se donne à éprouver ensemble celle, intérieure, de la création. Sont valorisés alors le temps de la prospection, le temps de la rencontre, puis celui de l’accompagnement, en opposition au rythme accéléré qu’impose le marché.
Si le temps de l’audace était, dans un monde en transformation, celui de l’engagement partagé, pour préserver la liberté de création ?
Exposition en partenariat avec l'ADIAF - Association pour la Diffusion Internationale de l’Art Français
Présidée par Gilles Fuchs, l’Association pour la diffusion internationale de l’art Français (ADIAF) regroupe aujourd’hui 400 collectionneurs et amateurs d’art contemporain engagés intensément dans l’aventure de la création. Animée par des collectionneurs privés, soutenue par des mécènes et travaillant en partenariat étroit avec les institutions publiques, l’ADIAF s’est donnée comme mission de contribuer au rayonnement international de la scène française et de sensibiliser un large public à la vitalité de la création actuelle.
www.adiaf.com